Pendant l’échographie, le patient est couché sur une table d’examen. Le médecin applique un gel sur la peau puis déplace un appareil, qui ressemble à un microphone, sur la surface des testicules et des zones environnantes. C’est un examen simple et totalement indolore.
Grâce à cet examen, le médecin obtient une image de l’emplacement, de la taille et de l’extension d’une éventuelle anomalie des testicules.
Une analyse du sang permet de mesurer la présence de « marqueurs tumoraux » qui, en quantités anormales peuvent indiquer la présence d’un cancer du testicule et/ou de métastases. Lors d’une analyse sanguine « ordinaire », le médecin ne recherche pas la présence de ces substances. Pour les détecter, une analyse sanguine spécifique est nécessaire.
Pour déterminer avec certitude si l’on se trouve en présence d’un cancer du testicule, un examen microscopique des tissus est nécessaire. Si l’urologue a encore un doute quant à savoir s’il se trouve ou non en présence d’un cancer du testicule, il arrive parfois qu’il pratique une biopsie durant l’opération. Pendant ce temps, le patient reste sous anesthésie. S’il apparaît qu’il ne s’agit pas d’un cancer, on interrompt l’opération sans enlever le testicule.
L’examen opératoire consiste à enlever le testicule, l’épididyme et le cordon spermatique des bourses par voie opératoire, via l’aine. Ces organes sont ensuite examinés au microscope par un anatomo-pathologiste.
Cet examen permet de confirmer le diagnostic de cancer et d’établir de quel type de cancer testiculaire il s’agit :
Il permet également de déterminer l’extension locale de la maladie.
D’un point de vue médical, il s’agit d’une opération relativement bénigne, mais sur le plan émotionnel cela peut représenter pour le patient une épreuve difficile.