Le mélanome se développe au départ des mélanocytes ou cellules pigmentaires. Les mélanocytes normaux sont présents sous forme disséminée dans toute la peau. Ils peuvent également être rassemblés en petits amas et forment alors des taches pigmentées, comme les grains de beauté (nævi).
On parle de mélanome lorsque, à un endroit de la peau, des cellules pigmentaires se transforment en cellules cancéreuses. La tumeur maligne qui en résulte va se présenter comme une tache pigmentée qui grandit ou grossit, change de couleur etc.
Un mélanome peut apparaître au niveau d’un grain de beauté déjà existant ou d’une cellule pigmentaire isolée dans une zone de peau sans tache pigmentée préexistante. Les mélanomes peuvent se développer à n’importe quel endroit de la peau. Chez les femmes, ils apparaissent un peu plus fréquemment au niveau des jambes, chez les hommes au niveau du tronc. Les zones recouvertes de poils, comme le cuir chevelu, peuvent également être atteintes.
Exceptionnellement, un mélanome peut apparaître dans la muqueuse d’un organe. Une muqueuse est une fine couche de tissu qui tapisse les cavités du corps. Ces mélanomes peuvent concerner la bouche, les cavités nasales et la gorge, ainsi que le vagin et l’anus. Le mélanome survient parfois également au niveau de la muqueuse des paupières et dans l’œil proprement dit.
Notre peau est constituée de trois couches :
Les cellules pigmentaires (ou mélanocytes) se trouvent dans la couche basale (profonde) de l’épiderme.
La peau, telle une barrière, protège l’organisme, par exemple vis-à-vis des infections et des rayons ultraviolets (UV).
Elle permet de percevoir des signaux en provenance de notre environnement : les nerfs cutanés transmettent les stimuli douloureux, sensitifs et thermiques vers le cerveau qui transforme ces stimuli en sensations.
Enfin, la peau joue un grand rôle dans la régulation de la température corporelle notamment grâce aux glandes sudoripares.