Nos cellules comportent deux exemplaires de chaque gène, l’un hérité de la mère et l’autre du père. Chez un homme ou une femme présentant un risque héréditaire, toutes les cellules sont porteuses d’un gène modifié hérité d’un de leurs parents. Ce gène modifié prédispose au développement d’un ou de plusieurs types de cancers. Le risque est alors nettement plus important que la moyenne de développer la maladie.
Chez ces personnes, la moitié des cellules reproductrices (ovules ou spermatozoïdes) sont également porteuses de l’anomalie, avec un risque de transmission à leur descendance. Certains enfants peuvent « hériter » du gène modifié (avec transmission du risque augmenté de cancer) alors que d’autres « hériteront » du gène normal (sans risque augmenté). Le risque de transmission est donc de 50% pour chaque enfant.
Lorsque plusieurs personnes d’une même branche de la famille sont atteintes d’une ou de plusieurs formes particulières de cancer (par exemple, la mère, une sœur et une tante, côté maternel, atteintes d’un cancer du sein et / ou de cancer de l’ovaire). Dans ces situations, il est conseillé d’en discuter avec le médecin traitant pour envisager des examens permettant de confirmer (ou non) ce risque héréditaire.
Plusieurs cancers peuvent survenir dans une même famille sans que l’hérédité soit directement en cause. Parfois, nous ‘‘héritons‘‘ de nos parents et grands-parents des habitudes de vie (tabagisme, alimentation déséquilibrée, manque d’exercice physique…) qui ont également une influence importante sur notre risque de développer certaines maladies.