Hormone qui aide à réguler le taux de calcium dans le sang en agissant sur les reins et en ralentissant ou en bloquant la résorption osseuse (dégradation osseuse et absorption du calcium libéré dans le sang). La calcitonine est produite par la thyroïde.
Appareil utilisé en radiothérapie externe qui génère et émet des faisceaux de rayons X de haute énergie. L’accélérateur linéaire est aussi appelé LINAC.
Substance produite lors de la dégradation de la sérotonine. Le 5-HIA peut servir de marqueur tumoral. On l'utilise pour détecter des tumeurs qui prennent naissance dans les cellules du système neuroendocrinien ou pour évaluer la réaction au traitement d’une personne atteinte d’une tumeur neuroendocrine.
Molécules à l’intérieur de la cellule qui ont la capacité de programmer l’information génétique. L’ADN détermine la structure, la fonction et le comportement d’une cellule.
Forme de vitamine B9 et élément nutritif essentiel qui aide le corps à fabriquer de nouvelles cellules et qui joue un rôle dans le développement normal du système nerveux. L’acide folique est présent dans le foie, les légumes verts, les oranges, les lentilles, les fèves ainsi que le pain et les céréales à grains entiers.
Élément nutritif fabriqué par le corps à partir de la vitamine A qui favorise la croissance et le développement des cellules. L’acide rétinoïque est aussi appelé acide tout-trans rétinoïque, ATRA, trétinoïne et vitamine A acide.
Molécules à l’intérieur de la cellule qui interviennent dans la transmission de l’information génétique qui régule beaucoup de fonctions cellulaires, y compris le type de protéines fabriquées par une cellule.
Tintement, bourdonnement, sifflement ou autre phénomène perçu par l’oreille, et ce, en l’absence de tout son extérieur.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules glandulaires (cellules qui sécrètent des substances comme du mucus, des hormones et des liquides lubrifiants).
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les cellules glandulaires (cellules qui sécrètent des substances comme du mucus, des hormones et des liquides lubrifiants).
Maladie ou enflure des ganglions lymphatiques. On parle couramment de glandes enflées.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui est un mélange d’adénome et de sarcome. Un exemple d’adénosarcome est la tumeur de Wilms.
Composé chimique actif présent dans les végétaux ayant des propriétés antioxydantes, qui stimule le système immunitaire et produit d’autres effets favorables sur la santé. Les différents types d’agents phytochimiques incluent les caroténoïdes, les flavonoïdes, les isoflavones et les phytoestrogènes. Les chercheurs se penchent sur le rôle possible des agents phytochimiques dans la prévention du cancer.
Enzyme normalement présente dans les cellules du foie. Le taux d’ALT dans le sang est plus élevé lorsque les cellules du foie sont endommagées. L’alanine aminotransférase est aussi appelée alanine transférase, alanine transaminase et sérum glutamopyruvique transaminase (SGPT).
Terme qui fait référence à l’ADN, aux cellules, aux tissus ou aux organes prélevés chez un donneur pour être administrés à un receveur qui est fortement, mais non entièrement, compatible avec le donneur sur le plan génétique. Dans le cas d’une greffe allogénique de cellules souches, par exemple, on prélève du sang ou de la moelle osseuse chez un donneur (habituellement un parent au premier degré) et on les injecte à un receveur. Comparer avec autologue et syngénique.
Chute des cheveux ou des poils. L’alopécie peut être un effet secondaire de certains traitements du cancer, y compris la chimiothérapie et la radiothérapie. L’alopécie est aussi appelée calvitie.
Protéine normalement fabriquée par un foetus en développement habituellement non présente dans le sang d’un homme en bonne santé ou d’une femme qui n’est pas enceinte. On peut la détecter dans le sang d’un homme atteint d’un cancer du testicule ou d’une personne atteinte d’un cancer du foie. On peut se servir de l’AFP comme marqueur tumoral. Elle permet de surveiller la réaction d’une personne au traitement du cancer du testicule ou du foie ou bien de savoir si ces cancers sont réapparus après avoir été traités (récidive).
Absence de menstruations (règles chez une femme). L’aménorrhée peut être un symptôme de cancer ou un effet secondaire de certains traitements du cancer.
L’une des 2 petites masses de tissu lymphatique situées de chaque côté de la gorge, juste derrière la cavité buccale, qui aident le corps à combattre les infections en capturant les bactéries et les virus et en fabriquant des anticorps.
Médicament qui soulage la douleur.
Médicament ou substance qui se fixe à un récepteur à l’intérieur ou à la surface d’une cellule et qui entraîne une action ou une réaction particulière de la part de cette cellule.
Réaction allergique grave qui risque parfois de mettre la vie en danger. Les symptômes peuvent inclure des démangeaisons, de l’enflure, l’affaissement de vaisseaux sanguins, l’évanouissement et une difficulté à respirer. L’anaphylaxie est aussi appelée choc anaphylactique.
Perte de différenciation des cellules faisant en sorte qu’elles retournent à une forme immature et moins spécialisée. Les cellules anaplasiques se divisent rapidement et leur apparence ou leur comportement ne ressemble pas à celui des cellules normales.
Intervention chirurgicale qui consiste à joindre des segments sains de structures tubulaires du corps humain (comme le gros intestin) pour créer un nouveau passage ou une dérivation.
Type d’hormone qui régule la croissance, le développement et le fonctionnement de l’appareil reproducteur masculin (groupe d’organes qui jouent un rôle dans la procréation). Les androgènes contrôlent aussi l’apparition des caractères physiques masculins comme la voix grave, la pilosité faciale et corporelle et une plus grande force musculaire et osseuse. Le principal androgène est la testostérone, qui est surtout produite dans les testicules.
Diminution du nombre de globules rouges sains dans le sang.
Affection caractérisée par l’incapacité de la moelle osseuse à fabriquer des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes.
Trouble génétique rare qui affecte la moelle osseuse, l’empêchant de fabriquer des globules rouges, des globules blancs et des plaquettes. L’anémie de Fanconi peut se transformer en syndrome myélodysplasique (SMD) ou en leucémie.
Type d’anémie (diminution du nombre de globules rouges) causé par l’incapacité du corps à absorber la vitamine B12.
Formation de nouveaux vaisseaux sanguins.
Intervention servant à obtenir une image radiographique des vaisseaux sanguins. Un produit de contraste est injecté dans les vaisseaux sanguins afin de les voir clairement sur l’image radiographique. Les médecins ont recours à l’angiographie pour observer la manière dont le sang circule dans les différents organes et structures, y compris le cerveau (angiographie cérébrale), le coeur (coronarographie) et les poumons (angiopneumographie). Ils peuvent donc déterminer s’il y a une affection, un rétrécissement ou une obstruction des vaisseaux sanguins. L’image radiographique ainsi produite est appelée angiogramme. Cette intervention est aussi appelée artériographie.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans le revêtement des vaisseaux sanguins ou des vaisseaux lymphatiques (tubes dans lesquels la lymphe circule dans tout le corps). L’angiosarcome qui se développe dans les vaisseaux sanguins est appelé hémangiosarcome. Lorsqu’il apparaît dans les vaisseaux lymphatiques, c’est un lymphangiosarcome.
Protéine qui bloque l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins) et joue un rôle dans la coagulation du sang. L’angiostatine est naturellement présente dans le corps. Elle peut aussi être fabriquée en laboratoire. L’angiostatine peut être utilisée comme traitement antiangiogénique.
Ingreep waarbij men gebruik maakt van een anoscoop (kort en hol instrument in de vorm van een buis dat voorzien kan worden van een lampje) om de anus te onderzoeken.
Médicament ou substance qui se fixe à un récepteur et qui bloque l’action d’une autre substance. Le traitement anti-androgénique pour soigner le cancer de la prostate, par exemple, comprend l’utilisation d’antagonistes qui bloquent l’action des androgènes (hormones sexuelles mâles).
Substance qui bloque les récepteurs du facteur de croissance des cellules de manière à ce que ces dernières ne puissent recevoir de signaux chimiques leur indiquant de croître.
Antécédents médicaux de la famille immédiate d’une personne (parents au premier degré), y compris la mère, le père, les frères et soeurs et les grands-parents. Les antécédents familiaux révèlent les tendances relatives à certaines maladies au sein d’une famille et aident à déterminer les facteurs de risque liés à ces maladies et à d’autres.
Renseignements recueillis au sujet d’une personne sur le plan médical, y compris ses symptômes actuels, ses facteurs de risque face à la maladie ainsi que toutes ses maladies et tous ses troubles médicaux antérieurs.
Processus qui ralentit ou interrompt la formation de nouveaux vaisseaux sanguins dont une tumeur a besoin pour sa croissance et sa survie.
Médicament qui aide à prévenir la formation de caillots sanguins.
Type de protéine fabriquée par le système immunitaire qui neutralise ou détruit une substance étrangère particulière (antigène) qui est apparue dans le corps.
Substance qui a la capacité de reconnaître une molécule cible particulière (antigène) d’une cellule cancéreuse et de s’y fixer. Les anticorps monoclonaux peuvent nuire à la fonction cellulaire ou peuvent servir à transporter des médicaments, des toxines ou des matières radioactives directement vers une tumeur.
Médicament qui prévient ou soulage les nausées et les vomissements.
Médicament qui combat les infections causées par des champignons.
Substance étrangère qui incite le système immunitaire à produire des anticorps contre elle.
Protéine qu’on peut détecter en grande quantité dans le sang de personnes atteintes de certains types de cancer, en particulier du cancer du pancréas de stade avancé. On peut se servir du CA 19-9 comme marqueur tumoral. Il permet de surveiller la réaction d’une personne au traitement ou de savoir si le cancer du pancréas est réapparu après avoir été traité (récidive).
Protéine qu’on détecte normalement en petite quantité dans le sang de la plupart des personnes en bonne santé mais dont le dosage peut être plus élevé chez les fumeurs de tabac ou les personnes atteintes de certains types de cancer, en particulier du cancer colorectal. On peut se servir de l’ACE comme marqueur tumoral. Il permet de surveiller la réaction d’une personne à un traitement du cancer colorectal, du cancer du sein, du poumon, de l’estomac ou du pancréas ou bien de savoir si le cancer colorectal est réapparu après avoir été traité (récidive).
Protéine observée à la surface de toutes les cellules, dont les globules blancs (leucocytes) et les plaquettes, qui joue un rôle dans la réaction du système immunitaire aux substances étrangères. On classe les HLA selon un système semblable à celui utilisé pour les globules rouges (A, B, O ou AB). On fait le typage HLA avant une greffe de cellules souches ou d’organe pour s’assurer que les tissus du donneur sont compatibles avec ceux du receveur. On l’appelle aussi antigène des leucocytes humains ou antigène leucocytaire humain.
Protéine fabriquée par la prostate présente normalement dans le sperme et le sang. On peut détecter un taux plus élevé d’APS dans le sang d’hommes atteints d’un cancer de la prostate, d’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP) ou d’une inflammation de la prostate. On peut se servir de l’APS comme marqueur tumoral. Il permet de surveiller la réaction d’un homme au traitement du cancer de la prostate ou de savoir si le cancer de la prostate est réapparu après avoir été traité (récidive).
Protéine qu’on peut détecter en grande quantité dans le sang de personnes atteintes de certains types de cancer, en particulier du cancer de l’ovaire. On peut se servir du CA 125 comme marqueur tumoral. Il permet de surveiller la réaction d’une personne au traitement ou de savoir si le cancer de l’ovaire est réapparu après avoir été traité (récidive). On l’appelle aussi antigène carbohydrate 125.
Protéine qu’on peut détecter en grande quantité dans le sang de personnes atteintes de certains types de cancer, en particulier du cancer du sein. On peut se servir du CA 15-3 comme marqueur tumoral. Il permet de surveiller la réaction d’une personne au traitement ou de savoir si le cancer du sein est réapparu après avoir été traité (récidive). On l’appelle aussi antigène carbohydrate 15-3.
Médicament qui perturbe le métabolisme (processus chimiques nécessaires au fonctionnement, à la croissance et à la reproduction des cellules). On a recours aux antimétabolites comme traitement du cancer en vue de détruire les cellules cancéreuses.
Médicament qui ralentit ou qui stoppe le développement de néoplasmes (tumeurs). Tous les agents chimiothérapeutiques sont des antinéoplasiques.
Toute substance qui aide à protéger les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres (molécules instables produites au cours du métabolisme, soit les processus chimiques nécessaires au fonctionnement, à la croissance et à la reproduction des cellules).
Intervention lors de laquelle on se sert d’un anuscope (instrument court et creux en forme de tube qui peut être muni d’une lumière) pour examiner l’anus.
Intervention lors de laquelle on se sert d’un colposcope (appareil grossissant muni d’une lumière) pour examiner l’anus. On peut enlever des cellules ou des tissus pour les examiner au microscope. La HRA est aussi appelée colposcopie anale.
Incapacité des cellules de croître ou de mûrir normalement. L’adjectif aplasique désigne tout ce qui est relatif à l’aplasie, comme dans anémie aplasique.
Trouble caractérisé par l’incapacité de la moelle osseuse de produire des quantités normales de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes. L’aplasie médullaire est un effet secondaire de certains agents chimiothérapeutiques. Ce trouble est aussi appelé myélosuppression ou dépression médullaire.
Substance naturellement présente dans le sol et la roche. L’arsenic est un composant de certains pesticides et un produit chimique présent dans la fumée du tabac. L’arsenic peut s’infiltrer dans l’eau potable à partir de sources naturelles ou de contaminants déversés par certaines industries. L’inhalation ou l’ingestion d’arsenic est associée à un risque accru de développer certains cancers, y compris les cancers du poumon, de la peau et de la vessie.
Accumulation anormale de liquide dans l’abdomen.
Enzyme normalement présente dans le foie, le coeur et les muscles. Un taux élevé d’AST dans le sang peut être signe de dommages au foie ou au coeur, de certains cancers ou d’autres maladies. L’AST est aussi appelée sérum glutamo-oxalacétique transaminase (SGOT).
Affaissement total ou partiel du poumon qui se traduit par une expansion (gonflement) incomplète du poumon. L’atélectasie est aussi appelée poumon collabé.
Amincissement ou diminution du volume d’une cellule, d’un tissu ou d’une partie du corps.
Anticorps qui s’attaque aux cellules et aux tissus de son propre corps.
Type de bactérie utilisée dans la vaccination contre la tuberculose (vaccin BCG). Dans le traitement du cancer, cette bactérie est utilisée pour stimuler le système immunitaire.
Réseau protecteur de vaisseaux sanguins et de cellules qui filtrent le sang acheminé vers le cerveau. La barrière hémato-encéphalique empêche certaines substances (comme les médicaments anticancéreux) de se rendre au cerveau.
Expression qui désigne tout ce qui est relatif aux cellules cancéreuses qui ressemblent à des cellules normales et se comportent presque de la même façon (différenciées) et aux tumeurs qui ont tendance à se développer et à se propager lentement.
Type de granulocyte (globule blanc) qui libère des substances chimiques afin de combattre certains types d’infection et les réactions allergiques.
Unité métrique servant à mesurer la quantité de radioactivité libérée par une substance (comme le radon ou le tritium). Un becquerel (Bq) équivaut à 1 désintégration nucléaire (perte d’un neutron ou d’un proton) par seconde.
Non cancéreux. Une tumeur bénigne n’envahit pas les tissus voisins ou ne se propage pas (ne forme pas de métastases) à d’autres parties du corps. Comparer avec malin.
Liquide jaune verdâtre fabriqué dans le foie, emmagasiné dans la vésicule biliaire et évacué dans le duodénum (première partie de l’intestin grêle) où il contribue à la digestion des graisses. La bile est composée de cholestérol, de sels biliaires et de bilirubine (substance jaune rougeâtre produite par l’hémoglobine quand les globules rouges se décomposent).
Substance jaune rougeâtre produite par l’hémoglobine (protéine présente dans les globules rouges qui transporte l’oxygène et donne au sang sa couleur rouge) quand les globules rouges se décomposent.
Tout changement cellulaire, moléculaire, chimique ou physique qu’on peut mesurer et employer pour étudier un processus normal ou anormal qui se déroule dans le corps. Les biomarqueurs permettent de vérifier le risque d’apparition d’une maladie, la présence d’une maladie, l’évolution d’une maladie ou bien les effets d’un traitement. L’antigène prostatique spécifique (APS) peut servir de biomarqueur pour le cancer de la prostate et le taux de sucre sanguin peut permettre de surveiller un diabète. On l’appelle aussi marqueur biologique (un biomarqueur moléculaire peut être appelé marqueur moléculaire ou molécule signature).
Type de biopsie qui consiste à insérer une aiguille dans une tumeur ou une masse anormale afin d’y prélever un échantillon de cellules ou de liquide qui sera examiné au microscope. Les 2 principaux types de biopsie à l’aiguille sont la biopsie à l’aiguille fine (BAF) et la biopsie par forage.
Type de biopsie lors de laquelle on utilise un instrument tranchant et creux (appelé emporte-pièce) pour prélever un petit fragment de forme ronde de peau et du tissu sous-jacent afin de l’examiner au microscope.
Type de biopsie qui consiste à prélever par chirurgie un fragment de tissu de forme conique dans le col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice) qui sera examiné au microscope. La biopsie conique peut servir à diagnostiquer ou à traiter des affections du col de l’utérus. La biopsie conique est aussi appelée conisation.
Type de biopsie qui consiste à enlever la totalité de la tumeur ou du tissu anormal ainsi qu'une marge de tissu qui l'entoure afin de les examiner au microscope.
Type de biopsie qui consiste à prélever seulement un petit échantillon de la tumeur ou du tissu anormal pour l’examiner au microscope.
Type de biopsie à l’aiguille qui consiste à utiliser une grosse aiguille creuse et tranchante pour prélever un échantillon de tissu en forme de cylindre (communément appelé « carotte ») dans une tumeur ou une masse anormale qui sera examiné au microscope. La biopsie par forage est aussi appelée biopsie au trocart ou biopsie à l’aiguille tranchante.
Intervention qui consiste à utiliser un appareil de radiodiagnostic pouvant effectuer un balayage tridimensionnel (appareil d’échographie, de TDM ou d’IRM) afin de localiser une tumeur avec précision et de prélever un échantillon qui sera examiné au microscope. La biopsie stéréotaxique est utilisée le plus souvent dans le cas de tumeurs au cerveau et de tumeurs aux seins.
Intervention qui consiste à injecter un anesthésique à l'intérieur ou autour d'un nerf, ou à l'intérieur de la colonne vertébrale, pour atténuer ou bloquer la douleur. Les différents types de blocage nerveux sont nommés selon les nerfs visés. Une anesthésie par blocage nerveux des ganglions coeliaques, par exemple, bloque les signaux de douleur provenant de l’estomac et du pancréas.
Dose unique (habituellement importante) de médicament ou d’une autre substance qui est préparée en vue d’être administrée. Une personne reçoit un bolus de baryum avant de passer une radiographie barytée, par exemple, ou bien un diabétique reçoit un bolus d’insuline par injection afin de régulariser son taux de sucre dans le sang.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter la trachée, les bronches et les poumons. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la bronchoscopie pour arrêter un saignement ou enlever des tumeurs ou des corps étrangers. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé bronchoscope. Un bronchoscope rigide est un tube de métal creux dont on se sert lors d’interventions nécessitant un meilleur accès aux poumons, comme pour arrêter un saignement ou enlever des corps étrangers ou des tumeurs. Un bronchoscope flexible est un tube mince muni de faisceaux de fibres optiques qui transmettent des images à partir d’une caméra fixée à l’extrémité de l’instrument. Les médecins utilisent un bronchoscope flexible pour examiner et prélever du tissu situé en profondeur dans les bronches et les poumons.
Perte de poids et fonte musculaire importantes. La cachexie se manifeste chez les personnes atteintes d’un cancer avancé ou d’une autre maladie chronique.
Dépôt ou accumulation de calcium dans les tissus. Les calcifications peuvent se former dans les seins, les artères, les reins, les poumons et d’autres tissus.
Substance reconnue pour causer le cancer. L’adjectif carcinogène désigne tout ce qui est relatif à un carcinogène, comme dans substance carcinogène.
Type de cancer qui prend naissance dans les tissus épithéliaux (couche de cellules qui tapisse les organes creux et les glandes et qui forme la couche externe de la peau). Les principaux types de carcinome sont l’adénocarcinome et le carcinome épidermoïde. Les formes les plus courantes de carcinome se développent dans la prostate, le sein, le poumon, le côlon, le rectum et la vessie.
Cancer à un stade très précoce : les cellules tumorales n’ont pas encore envahi les tissus voisins.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare formée d’un mélange de carcinome (cancer qui prend naissance dans la peau ou les tissus qui tapissent ou couvrent les organes) et de sarcome (cancer qui prend naissance dans les tissus conjonctifs qui entourent et soutiennent divers organes).
Substance jaune, orange ou rouge présente généralement dans les végétaux, y compris dans les fruits et les légumes jaunes et orange (comme les carottes et les patates douces), ainsi que dans les légumes-feuilles vert foncé (comme les épinards et le chou frisé) et dans certains grains. Le corps transforme certains caroténoïdes en vitamine A. Les caroténoïdes incluent le bêta-carotène, la lutéine et le lycopène. Les caroténoïdes sont un type d’agent phytochimique ayant des effets antioxydants. Les chercheurs étudient le rôle possible des caroténoïdes dans la prévention du cancer.
Le nombre et la structure des chromosomes contenus dans le noyau d’une cellule.Une photographie des chromosomes d’une personne.
Région opaque sur ou dans le cristallin de l’oeil qui réduit la vision. Les symptômes de la cataracte sont entre autres une vision double, légèrement floue ou très floue, la sensibilité à la lumière et la difficulté à voir quand il fait noir.
Tube flexible utilisé pour introduire des liquides dans le corps ou en retirer. Un cathéter intraveineux, par exemple, permet d’introduire un liquide dans le corps par une veine et un cathéter urinaire, ou sonde urinaire, sert à évacuer à l'extérieur du corps l'urine qui est dans la vessie.
Intervention qui consiste à utiliser une source de chaleur, un courant électrique ou un produit chimique pour détruire des cellules ou des tissus. La cautérisation peut être utilisée pour détruire des tissus anormaux ou des cellules cancéreuses, ou pour réparer des vaisseaux sanguins afin d’arrêter le saignement.
Espace compris entre le péritoine pariétal (membrane qui tapisse les parois de l’abdomen et du bassin) et le péritoine viscéral (membrane qui recouvre et soutient la plupart des organes dans l’abdomen).
Espace entre les poumons et la paroi de la cage thoracique qui est tapissée par la plèvre.
Cellule dans sa forme primitive (générique), à partir de laquelle différents types de cellules spécialisées se développent. Les cellules souches sont capables de produire, par exemple, des cellules sanguines, des cellules musculaires, des cellules nerveuses (neurones) et d’autres cellules spécialisées.
Type de cellule épithéliale mince et plate qui ressemble à une écaille de poisson. Les cellules squameuses sont présentes dans la couche externe de l’épiderme, le revêtement interne des organes creux (comme la vessie et le rein) et les voies des appareils respiratoire, digestif et génito-urinaire (reproducteur et urinaire). La cellule squameuse est aussi appelée cellule pavimenteuse ou cellule malpighienne. Un cancer qui prend naissance dans une cellule squameuse est souvent appelé cancer épidermoïde.
Cellule spécialisée présente dans certains types de tissu conjonctif (tissu qui entoure et soutient divers organes du corps).
Type de globule blanc qui reconnaît et attaque les cellules étrangères, infectées ou cancéreuses. Les cellules tueuses se développent à partir de cellules T (type de globule blanc qui aide à contrôler la réaction immunitaire, à combattre les infections et à détruire les cellules anormales) activées. Elles font partie du système immunitaire. La cellule tueuse est aussi appelée lymphocyte T tueur, cellule T cytotoxique ou lymphocyte T cytotoxique.
Dispositif spécial qui est inséré sous la peau et qui est relié à une grosse veine par un cathéter (tube flexible). Une chambre d’injection permet d’avoir accès facilement à la veine et, de cette manière, on peut prélever du sang plusieurs fois ou administrer des médicaments sans avoir à piquer la personne atteinte de nouveau.
Partie du corps où les rayons sont dirigés durant la radiothérapie.
Région invisible où se mêlent forces électriques et magnétiques produites par les lignes électriques, les appareils électriques, les ondes radioélectriques et les micro-ondes. Le champ électromagnétique est aussi appelé rayonnement électromagnétique.
Nombre de cellules cancéreuses, taille d'une tumeur ou étendue de l’atteinte cancéreuse dans le corps. Pour déterminer l'efficacité d'un traitement, les médecins mesurent les changements de la charge tumorale. La charge tumorale est aussi appelée masse tumorale ou volume tumoral.
Intervention visant à réduire ou à bloquer les principaux vaisseaux qui transportent le sang vers une tumeur et à administrer ensuite des agents chimiothérapeutiques directement dans la tumeur. La chimioembolisation consiste à utiliser un bloqueur synthétique des vaisseaux sanguins qui est mélangé à des agents chimiothérapeutiques.
Intervention qui consiste à administrer des médicaments, des vitamines ou d’autres substances afin de réduire le risque d’apparition d’un cancer, d’en retarder le développement ou de prévenir la récidive d’un cancer.
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever une tumeur ainsi qu’une marge de tissus sains autour de la tumeur, tout en évitant l'amputation et en conservant la plus grande partie du membre atteint. La chirurgie de conservation d’un membre implique habituellement la reconstruction du membre au moyen d’une prothèse ou d’une greffe osseuse, musculaire ou des tissus mous.
Intervention chirurgicale effectuée lorsque le traitement du cancer est terminé pour vérifier le degré d’efficacité du traitement, déterminer si des cellules cancéreuses sont toujours présentes et aider à planifier un traitement pour l’avenir.
Tumeur verdâtre rare et cancéreuse (maligne) qui se développe en présence d’une leucémie myéloïde. Elle est formée de blastes anormaux (cellules sanguines immatures) qui s’accumulent dans les tissus mous hors de la moelle osseuse. Le chlorome apparaît le plus souvent dans les os, la peau, les ganglions lymphatiques, les seins, les ovaires et les méninges (membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière) ainsi qu’autour des yeux. On l’appelle aussi leucémie extramédullaire ou sarcome granulocytaire.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans le revêtement du canal biliaire.
Intervention servant à créer des images des canaux biliaires. Un produit de contraste est injecté dans les canaux biliaires afin de les voir clairement sur l’image radiologique. Les médecins ont recours à la cholangiographie pour détecter des tumeurs, des calculs, des obstructions ou d’autres signes de maladie. Lorsqu’on injecte le produit de contraste au moyen d’une aiguille à travers la peau qu’on fait passer dans le foie pour se rendre jusqu’aux canaux biliaires, on parle de cholangiographie transhépatique percutanée (CTP). L’image radiologique ainsi produite est appelée cholangiogramme.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever la vésicule biliaire.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules du cartilage. Les chondrosarcomes se développent le plus souvent dans les hanches, les jambes, les épaules ou les côtes.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans les vertèbres (os de la colonne vertébrale). Le chordome se développe le plus souvent à la base de la colonne vertébrale (sacrum ou coccyx) ou près de la base du crâne.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans la couche de l’utérus qui se développe normalement pour devenir le placenta durant la grossesse. Le choriocarcinome est la forme cancéreuse (maligne) de la maladie trophoblastique gestationnelle. Dans de rares cas, le choriocarcinome peut se développer dans un testicule ou un ovaire (ces tumeurs ne sont pas de même nature que le choriocarcinome gestationnel).Comparer avec môle hydatiforme.
Affection anormale caractérisée par le remplacement des tissus sains du foie par du tissu cicatriciel. Les signes et symptômes comprennent la jaunisse, la fatigue, une perte d’appétit et des démangeaisons. La cirrhose peut être causée par une infection au virus de l’hépatite A ou B, une trop grande consommation d’alcool ou d’autres troubles.
Système utilisé pour décrire l’étendue (stade) de la leucémie lymphoïde chronique. Les 3 stades (A, B et C) de la classification de Binet sont basés sur le degré d’atteinte de différentes aires de tissu lymphoïde ainsi que sur les effets du cancer sur la fonction de la moelle osseuse. Comparer avec classification de Rai.
Système utilisé pour décrire l’étendue (stade) d’un mélanome. La classification de Breslow est basée sur l’épaisseur (profondeur) d’une tumeur en millimètres (mm). La tumeur est habituellement mesurée de sa partie supérieure, ou base de l’ulcération, jusqu’aux cellules cancéreuses les plus profondes. La classification de Breslow est aussi appelée épaisseur de Breslow ou profondeur de Breslow.
Système utilisé pour décrire la profondeur à laquelle le mélanome pénètre les différentes couches de la peau. Les niveaux de la classification de Clark (niveaux allant de I à V) sont définis selon la couche de la peau qui est pénétrée par la tumeur. La classification de Clark est aussi appelée niveaux de Clark.
Système utilisé pour décrire l’étendue (stade) du myélome multiple. Les 3 stades de la classification de Durie et Salmon se basent sur la quantité d’hémoglobine (protéine présente dans les globules rouges qui transporte l’oxygène et donne au sang sa couleur rouge) et de calcium dans le sang, la quantité de protéine monoclonale (protéine M) dans le sang ou l’urine et la gravité des lésions osseuses observées à la radiographie. Ce système décrit aussi 2 sous-stades (A et B) qui sont fondés sur le taux de créatinine dans le sang et la qualité de fonctionnement des reins.
Système utilisé pour décrire l’étendue (stade) de la leucémie lymphoïde chronique (LLC). Les cinq stades (de I à V) de la classification de Rai sont basés sur l’étendue de la maladie dans le corps et sur les taux de lymphocytes (un type de globule blanc), de globules rouges et de plaquettes dans le sang. Comparer avec classification de Binet.
Système utilisé pour décrire et classifier les leucémies aiguës selon la lignée cellulaire à partir de laquelle elles se développent (leucémie lymphoïde ou myéloïde), ainsi que les caractéristiques microscopiques et la composition chimique des cellules blastiques (cellules sanguines immatures). Le système de classification FAB comprend 3 types de leucémie aiguë lymphoblastique (L1, L2 et L3) et 7 types de leucémie aiguë myéloblastique (M0 à M7).
Image radiologique des tissus mous du sein. Les clichés mammaires servent à détecter des tumeurs ou des kystes (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide) aux seins. Voir également mammographie de dépistage et mammographie diagnostique.
Forme du métal appelé cobalt qui émet des radiations (rayons gamma). Le cobalt-60 est un type de radio-isotope utilisé en radiothérapie externe.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif à la cognition (processus mental qui concerne la pensée, l’apprentissage, la mémorisation et le jugement). Par exemple, les changements cognitifs font référence à des problèmes liés à la mémoire et à la concentration.
Intervention chirurgicale lors de laquelle on crée une ouverture artificielle (stomie) reliant le côlon à l’extérieur du corps à travers la paroi abdominale. La colostomie permet de créer une nouvelle voie de sortie aux résidus alimentaires après qu’on ait enlevé une partie du côlon ou du rectum. On fixe un sac spécial à la stomie (sac pour colostomie) afin de recueillir les résidus alimentaires venant du côlon.
Intervention qui consiste à utiliser un colposcope (instrument muni d’une source lumineuse et d’une lentille grossissante) pour examiner la vulve, le vagin et le col de l’utérus. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope.
État caractérisé par une perte de conscience dont on est incapable de sortir la personne.
Maladie génétique rare qui affecte la peau et qui occasionne la formation de tumeurs dans les régions du coeur, des glandes endocrines, de la peau et des nerfs. Les signes incluent l’apparition de taches pigmentaires sur le visage, les lèvres, le tronc et les muqueuses. Cette maladie est aussi appelée syndrome de Carney.
Processus au cours duquel on renseigne une personne sur les questions importantes au sujet d’une intervention, d’un traitement, d’un essai clinique ou d’un test avant qu’elle ne décide d’y participer. Le consentement éclairé inclut une compréhension des risques et des bienfaits possibles ainsi que des limites de l’intervention, du traitement, de l’essai clinique ou du test.
Intervention axée sur l’éducation et l’aide aux personnes et aux familles qui ont une maladie génétique ou qui risquent d’en être atteintes. Un conseiller génétique est un professionnel de la santé qui aide les gens à comprendre les aspects personnels et scientifiques de la génétique, qui clarifie ce qu’est l’évaluation du risque génétique et qui fournit des renseignements et présente les options possibles à ces personnes afin qu’elles puissent prendre des décisions éclairées.
Section chirurgicale de nerfs de la moelle épinière qui transmettent les signaux de la douleur. La cordotomie est pratiquée pour soulager la douleur.
Hormones stéroïdiennes qui agissent comme anti-inflammatoire en réduisant l’enflure et en affaiblissant la réaction immunitaire (réaction du système immunitaire à la présence de substances étrangères). Les corticostéroïdes sont sécrétés par les glandes surrénales. Ils peuvent aussi être fabriqués en laboratoire.
Hormone qui aide le corps à utiliser le glucose (sucre), les protéines et les lipides. Le cortisol est sécrété par les glandes surrénales. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire. Le cortisol est aussi appelé hydrocortisone.
Section chirurgicale visant à faire une ouverture dans le crâne.
Moment où la phase accélérée de la leucémie myéloïde chronique (LMC) évolue rapidement en phase blastique et où la maladie commence à se comporter comme une leucémie aiguë myéloblastique (LAM). Les signes et symptômes de la crise blastique sont entre autres la fièvre, la lassitude, l’enflure de la rate et la présence de plus de 30 % de blastes (cellules sanguines immatures) dans le sang ou la moelle osseuse. Comparer avec phase blastique.
Contractions musculaires involontaires et soudaines ou convulsions causées par un dysfonctionnement de l’activité électrique dans le cerveau. Les symptômes incluent des contractions musculaires, un regard fixe, un serrement des dents (la personne se mord la langue), des pertes urinaires, une perte de conscience et des tremblements plus ou moins violents de tout le corps.
Intervention chirurgicale consistant à geler et à détruire des tissus anormaux en les exposant à un froid intense (en utilisant de l’azote liquide ou du gaz carbonique liquide). La cryochirurgie est aussi appelée cryoablation, ablation cryochirurgicale ou cryothérapie.
Anomalie caractérisée par la retenue d’un ou des deux testicules dans la cavité abdominale qui les empêche de descendre dans le scrotum. Cette anomalie est souvent détectée peu après la naissance. La cryptorchidie peut accroître le risque de développer plus tard un cancer du testicule. On peut aussi parler de testicule non descendu dans le scrotum.
Technique qui consiste à faire croître des micro-organismes (comme des bactéries), des cellules ou des tissus dans un milieu préparé spécialement pour favoriser la croissance. Une culture de bactéries provenant d’un échantillon de liquide corporel ou de tissu, par exemple, peut servir à détecter et à identifier une infection.
Épreuve de laboratoire qui consiste à faire croître un organisme causant une infection dans un milieu spécialement préparé à cette fin (culture) et à l’exposer à différents antibiotiques afin de découvrir s’il est sensible ou résistant à un antibiotique en particulier.
Intervention qui consiste à utiliser une curette (instrument en forme de cuillère à bout tranchant) pour prélever des cellules, des tissus ou des masses sur la paroi d’une cavité ou d’autres surfaces du corps.
Type de radiothérapie qui consiste à utiliser des implants (aiguilles, cathéters, fils ou grains) pour émettre la radiation directement dans la tumeur ou tout près. La curiethérapie peut être interstitielle (implant placé directement dans la tumeur), intracavitaire (implant inséré dans une cavité du corps, comme l’utérus ou le vagin) ou endoluminale (implant inséré dans un canal ou une voie de passage du corps, comme l'œsophage ou les bronches). La curiethérapie est aussi appelée radiothérapie interne, traitement par implant ou traitement par grains radioactifs.
Appareil utilisé en radiothérapie stéréotaxique qui a recours à un accélérateur linéaire pour produire des rayonnements et à un bras robotisé qui peut diriger ces rayonnements vers n’importe quelle partie du corps et de n’importe quelle direction. Un ordinateur et plusieurs appareils d’imagerie décodent la position de la personne pour s’assurer que les rayonnements soient administrés au même endroit à chaque séance de radiothérapie. Le Cyberknife est aussi appelé cyberbistouri.
Intervention chirurgicale pour enlever la vessie en partie ou en totalité.Intervention chirurgicale pour enlever un kyste (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide).
Inflammation de la vessie. Les symptômes incluent un besoin fréquent d’uriner, une sensation de brûlure lors de la miction et une perte de contrôle de la vessie. Lorsque la cystite est grave, la muqueuse qui tapisse l’intérieur de la vessie peut saigner (cystite hémorragique) et il peut y avoir présence de sang dans l’urine. La cystite peut être un effet secondaire de certains traitements du cancer, y compris de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
Intervention servant à créer une image radiologique de la vessie. On injecte un produit de contraste dans la vessie afin de la voir clairement sur l’image radiologique. Les médecins ont recours à la cystographie pour détecter des tumeurs, des calculs ou d’autres signes de maladie. L’image radiologique ainsi produite est appelée cystogramme.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter la vessie et l’urètre. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la cystoscopie pour enlever la prostate ou bien des petites tumeurs ou de petits calculs dans la vessie. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé cystoscope
Étude de la chimie de la cellule, y compris de la composition chimique et de l’activité au sein des cellules mêmes ainsi que des interactions chimiques entre les cellules.
Relatif aux chromosomes ou étude des chromosomes et des anomalies chromosomiques.
Substance secrétée par les cellules du système immunitaire. Les cytokines permettent aux cellules du système immunitaire de communiquer entre elles et, par conséquent, participent à l'activation de la réaction immunitaire (réaction du système immunitaire à la présence de substances étrangères dans le corps). Les cytokines sont produites par le corps ou bien peuvent être fabriquées en laboratoire.
Étude des cellules, y compris l'origine, la structure, la fonction ainsi que les signes de maladie des cellules.
Type de test Pap lors duquel on prélève des cellules du col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice) à l’aide d’une brosse pour les étaler sur une lame de verre afin de les examiner au microscope. La cytologie classique est aussi appelée frottis de Papanicolaou ou frottis cervical. Comparer avec cytologie en milieu liquide.
Type de test Pap lors duquel on prélève des cellules du col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice) en le grattant avec une brosse et qu’on rince ensuite dans un liquide spécial pour les recueillir. Par la suite, un appareil particulier filtre les cellules du liquide et les étale en une couche mince et uniforme sur une lame de verre afin qu’on les examine au microscope. La cytologie en milieu liquide est aussi appelée préparation sur lame en couche mince en milieu liquide ou test Pap en milieu liquide. Comparer avec cytologie classique.
Type de virus de l’herpès qui cause une pneumonie grave chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli. Le cytomégalovirus est aussi appelé herpès-virus humain 5 (HHV-5).
Épreuve de laboratoire qui permet de compter le nombre de cellules et de déterminer le pourcentage de cellules vivantes dans un échantillon ainsi que certaines caractéristiques des cellules, comme la taille, la forme, la quantité d’ADN et la présence de marqueurs tumoraux. Au cours de la cytométrie de flux, on ajoute aux cellules de l’échantillon un colorant sensible à la lumière, puis on les place dans un liquide qu’on fait passer sous le fin faisceau d’un laser ou d’une autre source lumineuse. Les mesures sont ensuite établies selon la manière dont ce colorant réagit à la lumière.
Diminution du nombre de cellules sanguines saines. Les différents types de cytopénie incluent l’anémie (réduction du nombre de globules rouges), la neutropénie (réduction du nombre de globules blancs) et la thrombocytopénie (réduction du nombre de plaquettes).
Partie fluide de la cellule à l’exclusion du noyau. La plupart des réactions chimiques d’une cellule ont lieu dans le cytoplasme.
Terme qualifiant tout ce qui est relatif aux substances ou aux processus visant à détruire des cellules. La chimiothérapie et la radiothérapie sont des exemples de traitement cytotoxique.
Temps nécessaire pour que la moitié de la quantité totale d’une substance ou d’un médicament soit éliminée du corps.Temps nécessaire pour qu’une substance radioactive perde la moitié de sa radioactivité par dégradation.
Examen de l’ADN pour vérifier la présence d’une mutation génétique (changement permanent dans un gène) pouvant indiquer qu’une personne risque davantage de développer une maladie ou un trouble particulier.
Conduit qui permet au sang ou à un autre liquide de s'écouler d'une partie du corps vers une autre. Une dérivation peut être effectuée au cerveau, par exemple, par la mise en place d’un drain relié à un long cathéter pour évacuer l’excès de liquide céphalorachidien (LCR) vers la cavité péritonéale.
Intervention chirurgicale consistant à créer une nouvelle voie de passage à la bile (liquide jaune verdâtre qui contribue à la digestion des graisses) lorsque le canal biliaire (tube faisant circuler la bile du foie au duodénum, soit la première partie de l’intestin grêle) est obstrué par une tumeur ou des calculs biliaires.
Flux urinaire n’est plus dirigé dans la vessie, mais dans un sac créé par le chirurgien à partir d’un segment de l’intestin grêle de la personne. La dérivation urinaire peut être pratiquée lorsque la vessie et l’urètre ont été enlevés, ou lorsqu’une tumeur obstrue le conduit permettant l'écoulement normal de l'urine par la vessie.
Couche interne de la peau, entre l’épiderme et le tissu sous-cutané, qui contient les terminaisons nerveuses, les vaisseaux sanguins, les vaisseaux lymphatiques, les follicules pileux et les glandes.
- Processus normal par lequel les cellules immatures (non spécialisées) développent des caractéristiques individuelles afin de devenir des cellules matures (spécialisées).
- Degré de ressemblance entre les cellules cancéreuses et les cellules normales. Les cellules cancéreuses différenciées ont la même apparence que les cellules normales et se comportent de la même façon; elles ont tendance à croître et à se propager lentement. Les cellules cancéreuses indifférenciées ne ressemblent pas aux cellules normales ou ne se comportent pas comme elles; elles ont tendance à croître et à se propager rapidement.
Intervention qui consiste à élargir (dilater) le col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice) de manière à pouvoir insérer une curette (instrument en forme de cuillère à bout tranchant) dans l’utérus afin de prélever des cellules, du tissu ou des masses dans l'endomètre (revêtement interne de l'utérus). Les médecins ont recours à la dilatation et au curetage (DC) pour déterminer la cause d’un saignement utérin et le traiter ou pour enlever un kyste (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide).
Élargir, agrandir ou étirer. Les vaisseaux sanguins et les pupilles peuvent être dilatés par exemple.
Cellule constituée d’une paire complète de chromosomes (les deux éléments de la paire). Chez l’humain, la plupart des cellules sont diploïdes et contiennent 46 chromosomes (23 provenant de la mère et 23 provenant du père). Comparer avec haploïde.
Tout dispositif (comme un cathéter) mis en place pour donner accès à un vaisseau sanguin afin de prélever du sang, d’administrer des médicaments ou des liquides ou de surveiller la concentration des gaz sanguins et la pression artérielle.
Tout dispositif (comme un cathéter) mis en place pour donner accès à une veine afin de prélever du sang ou d’administrer des médicaments ou des liquides. Des exemples de dispositif d’accès veineux incluent le cathéter veineux central et la chambre d'injection.
Intervention chirurgicale consistant à couper ou à séparer des tissus. La dissection peut être pratiquée pour enlever une tumeur ainsi que les tissus et les ganglions lymphatiques voisins.
Répandu ou réparti sur une grande région. Un cancer disséminé, par exemple, s’est répandu dans tout un organe, un tissu ou le corps. Comparer avec focal ou multifocal.
Médicament ou substance qui accroît la production de l’urine.
Unité de mesure standard de la dose de rayonnement absorbée. Cette unité de mesure a été remplacée par le gray (Gy). Un rad équivaut à un centigray (cGy) et 100 rads équivalent à un gray (Gy).
Professionnel de la santé spécialisé dans la planification et le calcul de la dose appropriée de rayonnement nécessaire au traitement ainsi que du nombre de séances et de la durée du traitement. La mesure de l’exposition à la radiation est appelée dosimétrie.
Douleur ou autres sensations désagréables (comme des engourdissements, des picotements ou des démangeaisons) ressenties par une personne amputée; cette dernière a l’impression que la douleur provient du membre manquant (amputé).
Maladie génétique rare qui affecte l’hémoglobine (protéine des globules rouges qui transporte l’oxygène et donne la couleur rouge au sang) et fait en sorte que les globules rouges ont la forme anormale d'un croissant (aspect de faucille). Les globules rouges anormaux peuvent être endommagés facilement et mourir précocement, ce qui peut causer une anémie (diminution du nombre de globules rouges). Ils peuvent aussi obstruer les petits vaisseaux sanguins et endommager des tissus et des organes. Cette maladie est aussi appelée anémie drépanocytaire.
Première partie de l’intestin grêle qui reçoit la nourriture partiellement digérée venant de l’estomac, absorbe les éléments nutritifs et rejette les aliments digérés dans le jéjunum. Le duodénum reçoit aussi les sucs digestifs du pancréas et la bile (liquide jaune verdâtre qui aide à digérer les graisses) provenant du foie et de la vésicule biliaire.
Incapacité persistante d'obtenir ou de maintenir une érection permettant une relation sexuelle, une éjaculation ou les deux. Le dysfonctionnement érectile est aussi appelé impuissance ou dysfonctionnement sexuel chez l'homme.
Difficulté à avaler.
Développement, apparence et organisation anormaux des cellules, ce qui les différencie des cellules normales quant à leur taille, leur forme et leur organisation dans les tissus. Dysplasie signifie presque toujours état précancéreux. L’adjectif dysplasique signifie qui a rapport à la dysplasie, comme dans nævus dysplasique.
Cellules anormales dans le col de l’utérus (partie inférieure la plus étroite de l’utérus) qui peuvent devenir cancéreuses.
Essoufflement ou difficulté à respirer.
Miction difficile ou douloureuse.
Élargissement (dilatation) d’un canal ou d’un vaisseau sanguin. L’ectasie des canaux galactophores, par exemple, signifie que ces canaux qui transportent le lait vers les mamelons se sont élargis.
Réaction des cellules immunitaires présentes dans les cellules du sang ou de la moelle osseuse greffées (greffon) contre les cellules cancéreuses présentes dans le corps du receveur.
Technique qui consiste à enregistrer les courants électriques produits par le coeur. Les médecins ont recours à l’électrocardiographie pour vérifier le rythme et la fonction musculaire du coeur. L’enregistrement graphique ainsi produit est appelé électrocardiogramme (ECG).
Intervention qui consiste à utiliser un courant électrique à haute fréquence pour détruire des cellules ou des tissus. L’électrocoagulation peut servir à détruire des tissus anormaux ou des cellules cancéreuses, ou à réparer des vaisseaux sanguins afin d’arrêter un saignement. L’électrocoagulation est aussi appelée électrocautérisation, électrochirurgie ou fulguration
Intervention servant à mesurer les ondes résultant de l'activité cérébrale (les courants électriques produits par le cerveau). Les médecins ont recours à l’électroencéphalographie pour vérifier la fonction cérébrale et détecter toute activité anormale des ondes cérébrales. Le tracé obtenu par l’enregistrement de l’activité électrique cérébrale est appelé électroencéphalogramme (EEG).
Substance présente dans le sang et d’autres liquides corporels qui est porteuse d’une charge électrique. Les électrolytes sont responsables de l’entrée des éléments nutritifs dans les cellules et de l’évacuation des déchets hors des cellules afin de maintenir l’équilibre des liquides dans le corps et de permettre aux muscles de fonctionner adéquatement.Le calcium, le chlorure, le potassium et le sodium sont des exemples d’électrolytes.
Obstruction d’un vaisseau sanguin par un caillot de sang ou d’autres substances
Se dit d’une substance qui provoque des vomissements. Le terme émétogène est un synonyme du mot émétique.
Terme qui désigne ce qui est commun dans une région ou un groupe de personnes particulier ou ce qui est caractéristique de cette région ou de ce groupe.
Relatif à un canal ou à une voie de passage du corps, comme l'oesophage (tube dans lequel passent les aliments du pharynx, ou gorge, à l’estomac) ou les bronches (larges tubes, ou conduits aériens, qui laissent passer l’air qui entre dans les poumons et qui en sort).
Revêtement interne de l’utérus (matrice).
Substance produite par le corps pour soulager la douleur.Les endorphines sont sécrétées par l’hypophyse et l’hypothalamus. Elles sont un type de neurotransmetteur, soit une substance chimique qui transmet les signaux ou les impulsions d’une cellule nerveuse (neurone) à une autre ou à d’autres cellules spécialisées.
Instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille qui sert à examiner ou à traiter des organes ou des structures du corps. L’endoscope peut être flexible ou rigide. Il peut être doté d’un outil servant à prélever du tissu devant être examiné. Les endoscopes spécialisés peuvent être équipés d’autres accessoires conçus pour l’examen ou le traitement d’organes ou de structures spécifiques du corps. On nomme chaque endoscope spécialisé selon l’organe ou la structure qu’il permet d’examiner ou de traiter.
Intervention lors de laquelle on utilise un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter des organes ou des structures du corps.On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à l’endoscopie pour arrêter un saignement ou enlever des tumeurs et des corps étrangers.On nomme chaque endoscopie spécialisée selon l’organe ou la structure qu’elle permet d’examiner ou de traiter.
Substance qui bloque l’angiogenèse (formation de nouveaux vaisseaux sanguins).L’endostatine est un type de cytokine produite par les cellules du système immunitaire. Elle peut aussi être fabriquée en laboratoire.L’endostatine peut être utilisée comme traitement antiangiogénique.
Inflammation de la muqueuse de l’intestin grêle. Les symptômes incluent des nausées, des vomissements, des douleurs et des crampes abdominales, des selles fréquentes, une diarrhée aqueuse ou sanguinolente, des selles graisseuses et une perte de poids.L’entérite peut être causée par une maladie, certains médicaments ou la radiothérapie. L’entérite qui est causée par une radiothérapie à l’abdomen, au bassin ou au rectum est appelée entérite radique (ou entéropathie due à des rayonnements).
Intervention chirurgicale qui consiste à extirper un organe ou une tumeur de manière à conserver la structure de cet organe ou de cette tumeur intacte. Par exemple l’énucléation de l’oeil permet d’extirper le globe oculaire en entier.
Protéine capable d’activer certaines réactions chimiques dans le corps. Par exemple, les enzymes favorisent la digestion de la nourriture dans les intestins.
Type de granulocyte (globule blanc) qui libère des substances chimiques afin de combattre certains types d’infection et qui agit aussi pendant les réactions allergiques
Accumulation anormale de liquide à l’intérieur du péricarde (membrane enveloppant le coeur).
Accumulation anormale de liquide dans la cavité pleurale (espace entre les poumons et la paroi de la cage thoracique).
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans les cellules de l’épendyme, membrane qui tapisse la surface des ventricules cérébraux (cavités remplies de liquide) et du canal central de la moelle épinière. L’épendymome est un type de gliome.L’épendymome est aussi appelé tumeur épendymaire.
Étude de la fréquence, de la répartition et des causes des maladies dans un milieu donné et mise en application des résultats de cette étude pour lutter contre les maladies.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif à la région médiane supérieure de l’abdomen.Terme qui désigne tout ce qui est relatif aux structures qui s’appuient sur l’estomac ou qui y sont étroitement liées, y compris la partie inférieure de l’oesophage
Petite glande en forme de pois située près du centre de l’encéphale qui produit une hormone appelée mélatonine, qui aide à contrôler les habitudes de sommeil.L’épiphyse est aussi appelée glande pinéale.
Repli du péritoine (membrane tapissant les parois de l’abdomen et du bassin) qui recouvre et soutient les organes et les vaisseaux sanguins situés dans l'abdomen. Le grand épiploon pend à partir de la partie inférieure de l’estomac, recouvre l’intestin grêle et se fixe au côlon transverse (partie médiane du gros intestin). Le petit épiploon est fixé à la partie supérieure de l’estomac et à la partie inférieure du foie.
Fine couche de cellules épithéliales qui forme la surface externe du corps (peau) et qui tapisse les organes creux, les glandes et toutes les voies de passage des appareils respiratoire, digestif, reproducteur et urinaire.
Épreuve de laboratoire qui est effectuée afin de s’assurer que le sang du donneur est compatible avec celui du receveur avant la transfusion du sang ou des produits sanguins.
Rougeur ou inflammation de la peau. L’érythème peut être causé par une blessure, des brûlures, des infections ou des allergies.
Plaque rouge anormale qui apparaît sur les muqueuses de la bouche. L’érythroplasie peut se transformer en cancer
Hormone qui stimule la moelle osseuse pour qu’elle produise des globules rouges. L’érythropoïétine est produite par les reins. Elle peut aussi être fabriquée en laboratoire (l’érythropoïétine de synthèse est appelée époétine).
Essai qui est parfois effectué avant l’essai de phase I. L’essai de phase 0 consiste à administrer une très petite dose de médicament à un petit groupe de personnes afin d’en étudier les effets sur le corps humain.
Première étape d’un essai clinique au cours de laquelle les chercheurs tentent de déterminer jusqu’à quel point un nouveau traitement est sans danger, quels sont les effets secondaires de ce traitement, la meilleure manière de l’administrer (par exemple par voie buccale, par injection ou par intraveineuse) et quelle est la dose la plus sûre (dose maximale ne causant pas d’effets secondaires indésirables).
Deuxième étape d’un essai clinique au cours de laquelle les chercheurs déterminent si un nouveau traitement est efficace pour lutter contre un type particulier de maladie (comme le cancer) et continuent d’évaluer jusqu’à quel point le traitement est sécuritaire et quels effets il exerce sur le corps.
Troisième étape d’un essai clinique au cours de laquelle les chercheurs comparent les résultats obtenus chez les personnes qui reçoivent un nouveau traitement et ceux obtenus chez les personnes qui reçoivent un traitement standard (par exemple, quel groupe a le moins d’effets secondaires et le meilleur taux de survie). Les participants aux essais de phase III sont beaucoup plus nombreux que les participants aux essais des phases antérieures.
Quatrième étape d’un essai clinique au cours de laquelle les chercheurs recueillent de l’information sur un nouveau traitement qui a été approuvé et commercialisé afin de déterminer la fréquence des réactions indésirables au traitement ainsi que les risques et les bienfaits de son utilisation à long terme.
Recherche menée avant d’amorcer tout test sur des humains. Les essais précliniques incluent des tests sur des tissus et des cellules en laboratoire et sur des animaux afin de déterminer s’il y a des chances qu’un médicament, une intervention ou un traitement soit utile pour les humainsessai sur la prévention.
Type d'essai clinique au cours duquel on tente de trouver de meilleurs moyens de prévenir une maladie (comme le cancer) chez les personnes qui n’ont jamais été atteintes par cette maladie ou de prévenir sa réapparition (récidive). Les essais sur la prévention peuvent inclure le recours à de nouveaux médicaments, à des vaccins, à des vitamines et minéraux ou des changements du mode de vie.
Type d’essai clinique au cours duquel on tente de trouver les meilleurs moyens de détecter une maladie (comme un cancer) chez un groupe de personnes qui ne présentent aucun symptôme de cette maladie.
Type d’essai clinique au cours duquel on expérimente ou on évalue de nouvelles manières de détecter une maladie.
Type d’essai clinique au cours duquel on expérimente ou on évalue de nouvelles manières de traiter une maladie (comme le cancer).
Étude de l’origine, ou des causes, des maladies.
Type d'essai clinique ou d’étude de recherche lors duquel les participants, les chercheurs, ou les deux, ne connaissent pas les renseignements particuliers (groupe dont fait partie un participant par exemple) qui pourraient les influencer ou créer un biais, ce qui risque de fausser les résultats finaux.Lorsque seuls les participants ne connaissent pas les renseignements particuliers, l’étude s’appelle étude à simple insu. Lorsque ni les participants, ni les chercheurs ne connaissent les renseignements particuliers, elle s’appelle étude à double insu. Comparer avec étude ouverte.
Type d’essai clinique ou d’étude de recherche. Lors d’une telle étude, autant les participants que les chercheurs connaissent le type de traitement que les participants reçoivent.Comparer avec étude en insu.
Examen physique des seins et des ganglions lymphatiques voisins effectué par un professionnel de la santé qualifié.
Examen physique visant à détecter des anomalies des organes du système reproducteur féminin, y compris l’utérus (matrice), le col de l’utérus (la partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus), les ovaires et le vagin (filière pelvi-génitale).Au cours de l’examen pelvien, le médecin effectue un examen visuel du vagin et du col de l’utérus. À cette fin, il utilise un spéculum (instrument qui sert à ouvrir et à élargir certains conduits du corps) pour ouvrir le vagin et examiner le col de l’utérus. Il fera aussi une palpation du vagin, du col de l’utérus, de l’utérus et des ovaires pour détecter un oedème ou d’autres anomalies. Lors de l’examen pelvien, le médecin peut aussi effectuer un test Pap.
Poids supérieur au poids normal prévisible chez une personne de même taille. Le fait qu’une personne ait un excès de poids signifie aussi parfois, mais pas toujours, qu’elle est obèse.Une personne dont l’indice de masse corporelle (IMC) se situe entre 25 et 29,9 est généralement considérée comme ayant un excès de poids et peut courir un risque accru de développer des problèmes de santé.
Intervention chirurgicale visant à enlever du tissu ou un organe. Une excision locale large consiste à enlever la tumeur ainsi qu’une grande région de tissu qui l’entoure.
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever tous les organes contenus dans une cavité du corps. L’exentération pelvienne, par exemple, vise à enlever le côlon inférieur, le rectum et la vessie. Chez la femme, on enlève aussi le col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice), le vagin (filière pelvi-génitale), les ovaires et les ganglions lymphatiques voisins.
Mucus ou autre matière rejeté par les poumons lors de la toux.L’expectoration est aussi appelée sécrétion.
Terme qui décrit tout ce qui est relatif à quelquechose (comme un médicament ou une intervention) qui fait l’objet d’une étude dans le contexte d’un essai clinique, mais dont l’utilisation n’est pas encore approuvée pour la population en général.
Processus qui assure la transcription et la traduction de l'information contenue dans un gène afin de produire une caractéristique particulière.
Qui a rapport à une région ou à un organe situé hors des ganglions lymphatiques ou qui l’affecte.
Qui a rapport à une région ou à un organe situé hors du système lymphatique ou qui l’affecte.Comparer avec extraganglionnaire.
Écoulement ou fuite de sang, de liquide (comme un médicament) ou de cellules d’un vaisseau sanguin, d’un vaisseau lymphatique ou d’un tube vers les tissus voisins.
Cytokine produite par les globules blancs qui détruit les cellules tumorales et cause de l’inflammation. Le facteur de nécrose tumorale est produit naturellement par le corps. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire.
Cytokine produite par les globules blancs qui détruit les cellules tumorales et cause de l’inflammation. Le facteur de nécrose tumorale est produit naturellement par le corps. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire.
Substance qui incite la moelle osseuse à produire des globules blancs, des globules rouges et des plaquettes. Les facteurs de stimulation des colonies sont présents naturellement dans le corps et il peuvent aussi être fabriqués en laboratoire. Ce facteur est aussi appelé FSC, ou CSF dans les acronymes, ou bien facteur de croissance hématopoïétique. Voir aussi facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) et facteur de stimulation des colonies de granulocytes et de macrophages (GM-CSF).
Substance qui incite la moelle osseuse à fabriquer des globules blancs (en particulier des granulocytes et des macrophages). Ces globules blancs aident le corps à lutter contre les bactéries, les virus et différents types de champignons. Le GM-CSF est une cytokine qui est naturellement présente dans le corps. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire. Le GM-CSF est un type de thérapie biologique utilisé dans le traitement du cancer afin de stimuler le système immunitaire. Il peut aussi être administré après une chimiothérapie pour favoriser l’augmentation du nombre de globules blancs et pour réduire les risques d’infection.
Substance qui incite la moelle osseuse à fabriquer des granulocytes (type de globule blanc). Les granulocytes aident le corps à lutter contre les bactéries, les virus et différents types de champignons. Le G-CSF est une cytokine qui est naturellement présente dans le corps. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire. Le G-CSF est un type de thérapie biologique utilisé dans le traitement du cancer afin de réduire à la fois les risques d’infection et la nécessité d'administrer des antibiotiques.
Situation, état ou caractéristique d'une personne qu'on considère lorsqu'on établit un pronostic. Il existe de nombreux facteurs pronostiques différents, y compris le type et le stade du cancer ainsi que l'âge et l'état de santé global de la personne atteinte.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les tissus fibreux et glandulaires du sein.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les tissus conjonctifs fibreux (tissus qui entourent et soutiennent divers organes du corps). Un polype fibreux est un polype rare qui se développe dans le tube digestif.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans le tissu musculaire lisse de l’utérus (matrice). Le fibrome utérin est aussi appelé simplement fibrome ou léiomyome utérin.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les tissus conjonctifs fibreux qui maintiennent en place les os, les muscles et d’autres organes du corps.
Affection caractérisée par la formation d’un tissu fibreux (cicatriciel) qui remplace le tissu pulmonaire. Les symptômes incluent un essoufflement, une toux et une moins grande tolérance à l’activité physique. La fibrose pulmonaire peut être un effet secondaire de certains traitements du cancer, comme la chimiothérapie et la radiothérapie.
Formation de tissu fibreux (cicatriciel) causée par l’irradiation.
Ouverture ou passage anormal entre 2 organes internes ou entre un organe interne et la surface du corps. Les fistules peuvent être causées par une infection ou une blessure. Elles peuvent aussi être une complication d’une intervention chirurgicale
Substance présente dans les agrumes (comme le pamplemousse, l’orange, le citron et la lime) ainsi que dans le thé et le vin rouge. Les flavonoïdes sont un type d’agent phytochimique ayant des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Les chercheurs étudient le rôle possible des flavonoïdes dans la prévention du cancer.
Localisé, qui se manifeste dans une région précise ou qui est limité à un seul endroit. Une tumeur focale, par exemple, est limitée à une région ou à un organe particulier du corps. Comparer avec disséminé ou multifocal.
Analyse de laboratoire servant à vérifier dans un prélèvement de sang le nombre de globules rouges, de globules blancs et de plaquettes ainsi que leur qualité. La FSC mesure aussi la quantité d’hémoglobine (protéine présente dans les globules rouges qui fait circuler l’oxygène et donne au sang sa couleur rouge) et le pourcentage de globules rouges (hématocrite) dans le prélèvement de sang. Cette analyse est aussi appelée numération globulaire.
Région ou partie du corps à laquelle le cancer s'est propagé (par la formation de métastases) à partir de l'emplacement initial (siège primitif) où il a pris naissance.
Fracture dont la cause est une fragilisation de l’os ou une maladie du tissu osseux plutôt qu’une blessure. Les fractures pathologiques sont causées le plus souvent par des maladies (comme le cancer) des os qui rendent ces derniers plus fragiles.
Fumée dégagée lors de la combustion de tout produit du tabac (qu’il soit sous forme de cigarette, de cigare ou dans une pipe) ou fumée qui est exhalée par un fumeur. La fumée de tabac ambiante contient plus de 4000 produits chimiques dont 50 sont reconnus comme étant carcinogènes (substances qui causent le cancer) ou sont associés à un risque accru de développer un cancer ou une maladie cardiaque. La fumée secondaire est aussi appelée fumée de tabac ambiante. L’inhalation de fumée secondaire est appelée tabagisme passif.
Protéine sanguine qui agit comme un anticorps pour protéger le corps contre les infections. Une gammaglobuline est un type d’immunoglobuline.
Ganglion lymphatique situé au-dessus de la clavicule gauche. Un ganglion de Troisier ferme et enflé peut être signe de cancer à l’estomac ou au pancréas.
Petite masse de tissu lymphatique en forme de haricot longeant les vaisseaux lymphatiques (tubes dans lesquels la lymphe circule dans le corps). Les ganglions lymphatiques entreposent les lymphocytes (type de globule blanc qui combat les germes, les substances étrangères ou les cellules cancéreuses) et filtrent la lymphe pour en éliminer les bactéries et les substances étrangères, y compris les cellules cancéreuses.
Premier ganglion lymphatique d’une chaîne ou d’un amas ganglionnaire qui reçoit la lymphe en provenance d’une tumeur. C’est le premier ganglion lymphatique dans lequel le cancer se propagera probablement à partir de son emplacement d’origine (siège primitif).
Intervention chirurgicale permettant d’enlever l’estomac en partie ou en totalité.
Hormone qui stimule l’estomac à sécréter un acide qui favorise la digestion des aliments. La gastrine est produite par des cellules de l’estomac.
Type de tumeur neuroendocrine (elle prend naissance dans les cellules du système neuroendocrinien) qui se développe dans l’estomac, le duodénum (première partie de l’intestin grêle) ou le pancréas. Cette tumeur libère la gastrine (hormone) et, par conséquent, une trop grande quantité d'acide peut être présente dans l'estomac, causant des ulcères à l'estomac et à l'intestin grêle. Le gastrinome peut être non cancéreux (bénin) ou cancéreux (malin).
Inflammation du revêtement de l’estomac.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter l’estomac. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé gastroscope.
Intervention chirurgicale lors de laquelle on crée une ouverture artificielle (stomie) à travers la paroi abdominale jusque dans l’estomac. La gastrostomie permet de créer une nouvelle ouverture par laquelle on introduit des liquides et des aliments dans l'estomac. Une sonde d'alimentation (sonde de gastrostomie) peut être insérée dans l'estomac par la stomie. Lorsque les médecins utilisent un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour se guider afin d’effectuer la stomie et de mettre en place la sonde de gastrostomie, cette intervention est appelée gastrostomie endoscopique percutanée (GEP).
Intervention chirurgicale lors de laquelle les médecins ont recours à un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour se guider durant une gastrostomie (intervention chirurgicale permettant la création d’une ouverture à travers la paroi abdominale jusque dans l’estomac). Les médecins utilisent un endoscope pour créer cette ouverture artificielle (stomie) allant de l’estomac à la paroi externe de l’abdomen et pour mettre en place une sonde d'alimentation (sonde de gastrostomie).
Gène normalement présent dans le corps qui aide à réguler la croissance des cellules et qui peut limiter la prolifération des cellules cancéreuses. Lorsqu’un gène suppresseur de tumeur subit une mutation (un changement), ou lorsque son expression génétique est anormale, le cancer peut se développer.Ce gène est aussi appelé antioncogène.
Type de glande sans canal qui libère des hormones directement dans la circulation sanguine. La glande thyroïde, les glandes parathyroïdes, l’hypophyse, les îlots pancréatiques, les glandes surrénales, l’épiphyse ainsi que les ovaires et les testicules sont des exemples de glandes endocrines. On l’appelle aussi glande à sécrétion interne.
Type de glande qui libère des substances à la surface du corps ou dans d’autres organes par un canal. Le pancréas, les glandes salivaires, les glandes sudoripares et les glandes mammaires sont des exemples de glandes exocrines.
Petite glande située dans le coin supérieur externe de chaque oeil qui fabrique les larmes
Glande qui produit le lait dans le sein de la femme et qui est formée de lobules, ou glandes productrices de lait.
L’une des 4 petites glandes fixées à la glande thyroïde dans le cou qui fabrique et libère l’hormone parathyroïdienne (parathormone), qui aide à réguler les taux de calcium, de magnésium et de phosphore dans le sang.
Glande qui stimule la digestion en produisant et en sécrétant la salive. Il existe trois groupes de glandes salivaires principales. Les glandes parotides situées en avant des oreilles, les glandes sous-maxillaires situées sous la mâchoire inférieure et les glandes sublinguales situées sous la langue.
Glande située dans le derme, soit la couche inférieure ou interne de la peau, qui fabrique et libère une huile dans le follicule pileux.
Petite glande située au-dessus de chaque rein qui produit diverses hormones participant à différentes fonctions corporelles, dont le métabolisme (processus chimiques nécessaires au fonctionnement, à la croissance et à la reproduction des cellules), la fréquence cardiaque, la pression artérielle et le contrôle du taux de sucre sanguin.
Glande située dans le cou, de chaque côté de la trachée, juste en-dessous du larynx, qui fabrique et libère des hormones participant à la croissance et au métabolisme. On l’appelle aussi simplement thyroïde.;
Tumeur cancéreuse (maligne) agressive qui prend naissance dans les astrocytes (cellules gliales de forme étoilée qui entourent, soutiennent et protègent les neurones) présents dans le système nerveux central (SNC), dont le cerveau et la moelle épinière. Le glioblastome multiforme est un type agressif de gliome, en particulier dans le cas de l’astrocytome. Le glioblastome multiforme est aussi appelé glioblastome ou astrocytome de grade IV.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules gliales (cellules qui entourent, soutiennent et isolent les neurones) présentes dans le système nerveux central (SNC), y compris le cerveau et la moelle épinière. Les 3 types principaux de gliome sont l’astrocytome, l’épendymome et l’oligodendrogliome. Il existe aussi des tumeurs gliales mixtes (tumeurs formées de 2 types différents de cellules gliales).Le gliome est aussi appelé tumeur gliale.
Type de cellule sanguine qui aide le corps à lutter contre les infections et les maladies. Les globules blancs sont fabriqués dans la moelle osseuse et sont présents dans le sang et le tissu lymphatique. Ils jouent un rôle important dans la réaction immunitaire (réaction du système immunitaire en présence de substances étrangères dans le corps). Les globules blancs sont aussi appelés leucocytes.
Type de cellule sanguine qui transporte l’oxygène vers tous les organes et tissus du corps et qui participe à l’élimination du dioxyde de carbone. Les globules rouges contiennent l’hémoglobine (protéine qui véhicule l’oxygène et qui donne au sang sa couleur rouge) et sont fabriqués dans la moelle osseuse. Le globule rouge est aussi appelé érythrocyte.
Hormone qui fait augmenter le taux de glucose (sucre) dans le sang. Le glucagon est produit par les cellules des îlots pancréatiques. Il peut aussi être fabriqué en laboratoire.
Organe qui produit les cellules germinales. Chez l’homme, la gonade est le testicule qui produit les spermatozoïdes. Chez la femme, la gonade est l’ovaire qui produit les ovules.
Toute hormone qui stimule la croissance et le fonctionnement des gonades (testicules chez l’homme et ovaires chez la femme).Les gonadotrophines sont sécrétées par l’hypophyse.
Protéine normalement fabriquée par le placenta lors de la grossesse habituellement non présente dans le sang d’une femme en bonne santé qui n’est pas enceinte ou d’un homme en bonne santé. Lors d’un test de grossesse, on vérifie souvent la présence de la HCG. On peut se servir de la HCG comme marqueur tumoral. Elle permet de vérifier la présence d’un choriocarcinome ou de surveiller la réaction d’une personne au traitement du cancer du testicule ou d’une maladie trophoblastique gestationnelle.
Type de globule blanc qui aide à combattre les infections. Les 3 types de granulocytes sont les neutrophiles, les éosinophiles et les basophiles. Le granulocyte est aussi appelé leucocyte granuleux ou leucocyte polymorphonucléaire (LPMN).
Diminution du nombre de granulocytes (type de globules blancs qui aident à combattre les infections). La granulocytopénie peut être causée par des maladies, y compris le cancer. Elle peut aussi être un effet secondaire de certains traitements du cancer, dont la chimiothérapie et la radiothérapie.
Nombre de cas de cancer plus élevé que prévu au sein d’un groupe de personnes faisant partie d’une région géographique pendant une période donnée.
Unité métrique servant à mesurer la dose de rayonnement absorbée. Un gray (Gy) équivaut à un joule (J) d’énergie absorbée par kilogramme de matière (1 J/kg). Un gray (Gy) vaut 100 centigrays (cGy). On peut décrire les doses de radiothérapie au moyen du nombre de grays à administrer durant chaque traitement.
Traitement qui consiste à injecter au patient des cellules souches (cellules non spécialisées) qui se développeront en cellules spécialisées saines et remplaceront les tissus endommagés. La greffe de cellules souches vise, par exemple, à remplacer des cellules souches qui produisent les cellules sanguines lorsque la moelle osseuse est endommagée ou détruite en raison d'une maladie (comme le cancer), de la prise de médicaments ou d'une irradiation.
Type de greffe de cellules souches qui consiste à utiliser des cellules souches favorisant le développement de cellules sanguines qui ont été prélevées dans le sang circulant (périphérique) plutôt que dans la moelle osseuse.
Type de greffe de cellules souches ayant recours à des cellules souches fabriquant des cellules sanguines qu’on prélève dans la moelle osseuse plutôt que dans le sang circulant (périphérique).
Cellules ou tissus sains prélevés chez un donneur ou dans une autre partie du corps du receveur en vue de les administrer au receveur afin de remplacer ses tissus malades ou endommagés. Par exemple, des greffons de peau peuvent être utilisés pour couvrir des parties de peau ayant été brûlées.
Lors d’un essai clinique, groupe de participants qui sont soumis à la nouvelle méthode à l’étude visant à prévenir, à détecter, à traiter ou à contrôler la maladie. Le groupe expérimental est aussi appelé groupe étudié, bras expérimental ou bras de traitement. Comparer avec groupe témoin.
Lors d’un essai clinique, groupe de participants qui ne sont pas soumis à la nouvelle méthode à l’étude visant à prévenir, à détecter, à traiter ou à contrôler la maladie. Le groupe témoin est aussi appelé bras témoin.Comparer avec groupe expérimental.
Malformation tissulaire non cancéreuse (bénigne) d'aspect tumoral causée par une croissance excessive de cellules normales.
Qui ne contient qu’un élément d’une paire de chromosomes. Chez l’humain, le spermatozoïde et l’ovule sont haploïdes et ont 23 chromosomes. Comparer avec diploïde.
Expression qui désigne tout ce qui est relatif aux cellules cancéreuses qui ne ressemblent pas à des cellules normales ou qui se comportent différemment (indifférenciées) et aux tumeurs qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement.
Type de bactérie qui cause une inflammation et des ulcères à l’estomac et à l’intestin grêle. Une infection au H. pylori est associée à un risque accru de développer un cancer de l’estomac.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les vaisseaux sanguins. L’hémangioendothéliome se développe le plus souvent dans la peau, les poumons, le foie (hémangioendothéliome épithélioïde ou HEE), la rate ou les ganglions lymphatiques.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans les cellules qui forment les parois des capillaires (les vaisseaux sanguins les plus petits).
Vomissement de sang.
Proportion (en volume) de globules rouges présents dans un échantillon de sang. L’hématocrite est une mesure à la fois du nombre et de la taille des globules rouges présents dans un échantillon de sang. Un hématocrite de 25 %, par exemple, signifie qu’il y a 25 ml de globules rouges dans un échantillon de sang de 100 ml.
Étude et traitement du sang, des tissus et organes qui fabriquent le sang et des troubles sanguins.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif au sang ou aux cellules sanguines.
Formation et développement de nouvelles cellules sanguines. L’adjectif hématopoïétique signifie qui a rapport à l’hématopoïèse. Une cellule souche hématopoïétique, par exemple, est une cellule non spécialisée qui peut se transformer en n’importe quel type de cellule sanguine. L’hématopoïèse est aussi appelée hémopoïèse.
Présence de sang dans l’urine.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever la moitié du larynx (organe de la parole). Même si elle a subi une hémilaryngectomie, une personne conserve sa capacité de parler, car seulement une partie du larynx et une corde vocale, ou une partie de la corde vocale, ont été enlevées. L’hémilaryngectomie est un type de laryngectomie partielle.
Protéine présente dans les globules rouges qui transporte l’oxygène vers les tissus et qui donne au sang sa couleur rouge
Présence de sang dans les expectorations provenant de la trachée, des bronches (larges tubes, ou conduits aériens, qui laissent passer l’air qui entre dans les poumons et qui en sort) ou des poumons.
Inflammation du foie. Les symptômes incluent la jaunisse, la fièvre, un foie enflé, une douleur abdominale et une urine foncée. L’hépatite peut être causée par divers virus ou toxines, y compris 5 différents types de virus de l’hépatite (A, B, C, D et E). L’infection causée par les virus de l’hépatite B ou C est associée à un risque accru de développer un cancer du foie.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans le foie. Les hépatoblastomes se développent chez les nourrissons et les jeunes enfants et, le plus souvent, chez ceux de sexe mâle.
Type de virus de l’herpès qui peut causer le sarcome de Kaposi. Ce type de virus est aussi appelé herpès-virus associé au sarcome de Kaposi ou herpès-virus humain 8 (HHV-8).
Étude de la structure et de la forme des cellules et des tissus à l’aide d’un microscope.
Hormone qui contrôle la production des hormones sexuelles mâles et femelles. L’hypothalamus produit l’hormone de libération de la lutéinostimuline (LH-RH) qui, elle, stimule l'hypophyse pour qu'elle produise l'hormone luténéisante (LH). Par ricochet, l'hormone luténéisante (LH) stimule les testicules à produire de la testostérone et les ovaires à produire de l'œstrogène et de la progestérone. L’hormone de libération de la lutéinostimuline (LH-RH) est aussi appelée hormone de libération de la gonadotropine (GnRH).
Hormone qui a pour fonction de stimuler les ovaires à produire des ovules et les testicules à produire des spermatozoïdes.L’hormone folliculo-stimulante est sécrétée par l’hypophyse.
Hormone qui joue un rôle essentiel dans la reproduction. Chez la femme, cette hormone fait en sorte que les ovaires produisent des ovules et les hormones nécessaires pour que l’utérus soit prêt à recevoir un ovule fécondé. Chez l’homme, cette hormone favorise la production de testostérone par les testicules.L’hormone lutéinisante est sécrétée par l’hypophyse.
Traitement qui consiste à ajouter ou à supprimer des hormones ou à bloquer leur effet. L’hormonothérapie est utilisée pour ralentir ou stopper la croissance des cellules cancéreuses qui dépendent des hormones pour croître. Les hormonothérapies incluent le recours à des médicaments, à la chirurgie ou à la radiothérapie pour modifier les taux d’hormones. L’hormonothérapie est aussi appelée thérapie hormonale, traitement hormonal ou traitement endocrinien.
Traitement qui consiste à remplacer les hormones sexuelles femelles (oestrogène, progestérone, ou les deux) lorsqu’elles ne sont plus produites par les ovaires. La HTS peut être administrée aux femmes postménopausées. L’hormonothérapie substitutive est aussi appelée thérapie hormonale de la ménopause
Traitement qui consiste à remplacer l’œstrogène (hormone sexuelle femelle) lorsque cette hormone n’est plus produite par les ovaires. L’ETS peut être administrée aux femmes postménopausées ou à celles dont les ovaires ont été enlevés par chirurgie. L’ETS est aussi appelée œstrogénothérapie substitutive
Accumulation anormale de liquide céphalorachidien (LCR) dans les ventricules (cavités remplies de liquide) du cerveau.
Administration d’éléments nutritifs additionnels. L’hyperalimentation peut être effectuée au moyen d’une sonde d’alimentation (nutrition entérale) ou par injection intraveineuse (nutrition parentérale).
Méthode qui consiste à administrer des doses plus faibles de radiothérapie 2 ou 3 fois par jour (plutôt qu'une seule dose) pour permettre à la personne de tolérer une dose de radiation globale plus élevée. L’hyperfractionnement est aussi appelé radiothérapie hyperfractionnée.
Augmentation anormale du nombre de cellules d’un tissu ou d’un organe. L’hyperplasie peut causer le grossissement d’un tissu ou d’un organe. Cet état n’est pas cancéreux, mais il peut le devenir dans certains cas. Comparer avec hypertrophie.
Grossissement non cancéreux (bénin) de la prostate. La HBP est aussi appelée hypertrophie bénigne de la prostate.
Croissance exagérée et anormale de cellules dans l’endomètre (revêtement interne de l’utérus, ou matrice) qui cause un épaississement de l'endomètre. L’hyperplasie de l’endomètre n’est pas un état cancéreux, mais elle peut le devenir dans certains cas.
Grossissement ou croissance excessive d’un tissu ou d’un organe causé par une augmentation de la taille des cellules qui le composent plutôt que par une augmentation du nombre de ces cellules. Comparer avec hyperplasie.
Partie inférieure du pharynx (gorge) qui est reliée à l’oesophage. L’hypopharynx est aussi appelé laryngopharynx.
Glande principale du système endocrinien située à la base de l’encéphale qui produit des hormones afin de contrôler d’autres glandes et de nombreuses fonctions du corps, dont la croissance. L’hypophyse est aussi appelée glande pituitaire.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever l’utérus (matrice). Il arrive qu’on enlève également le col utérin (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus). D’autres structures peuvent aussi être enlevées durant une hystérectomie, y compris les ovaires (ovariectomie). Les différents types d’hystérectomie incluent l’hystérectomie partielle, l’hystérectomie totale et l’hystérectomie radicale. L’hystérectomie peut être pratiquée par le vagin (hystérectomie vaginale) ou par l'abdomen (hystérectomie abdominale).
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter l’utérus (matrice) et les trompes de Fallope. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à l’hystéroscopie pour enlever des polypes, des fibromes utérins ou des tumeurs.Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé hystéroscope.
Causé par l’intervention d’un professionnel de la santé ou d’un traitement prescrit par ce dernier. Le mot iatrogène fait habituellement référence à un effet imprévu et indésirable d’un traitement, comme une infection ou une autre complication. On peut aussi dire iatrogénique.
Partie d’un anticorps qui sert à reconnaître l’antigène spécifique contre lequel l’anticorps devra lutter.
Dernière partie de l’intestin grêle qui reçoit les aliments presque entièrement digérés provenant du jéjunum et absorbe la plupart des éléments nutritifs et des graisses avant de rejeter les aliments digérés dans le gros intestin.
Intervention chirurgicale comportant la création d’une ouverture artificielle (stomie) à travers la paroi abdominale reliant l’iléon à l’extérieur du corps. L’iléostomie permet de créer une nouvelle voie de sortie pour les matières fécales après qu’on ait enlevé le côlon, le rectum et une partie de l’intestin grêle.
Protéine dans le sang qui agit comme un anticorps pour combattre l’infection. Les immunoglobulines sont produites par les globules blancs et constituent une partie importante du système immunitaire. Elles sont aussi appelées gammaglobulines ou Ig.
Étude du système immunitaire, y compris de la structure, de la fonction et des troubles de ce système.
Technique utilisée pour identifier des cellules en se basant sur le type d’anticorps qui se fixent auxantigènes présents à la surface des cellules immunitaires. L’immunophénotypage peut aider à diagnostiquer certains types de leucémie ou de lymphome.
Réduction ou abolition de la capacité du système immunitaire à combattre les infections et les maladies. L’immunosuppression peut être causée par des maladies, comme le sida ou le lymphome. Elle peut aussi être un effet secondaire de certains agents chimiothérapeutiques. Les médecins peuvent également provoquer volontairement l’immunosuppression avant une greffe d’organe ou de cellules souches afin de prévenir le rejet. Cette affection est aussi appelée immunodépression.
Traitement qui aide le système immunitaire à combattre le cancer et d’autres maladies. Des cellules du système immunitaire d’une personne, comme les cellules T (type de globule blanc qui aide à maîtriser la réaction immunitaire, à combattre les infections et à détruire les cellules anormales), sont prélevées et multipliées en laboratoire afin d'accroître le nombre de cellules pouvant détruire les cellules cancéreuses de la personne. On redonne ensuite ces cellules à la personne pour aider son système immunitaire à combattre le cancer. Ce traitement est aussi appelé immunothérapie adoptive cellulaire.
Petite capsule ou autre objet (aiguilles, cathéters, tubes ou grains) qui renferme une substance radioactive et qui est placée à l'intérieur ou à proximité d'une tumeur au cours d'une curiethérapie.
Qui se produit à l’extérieur du corps dans un environnement artificiel (comme dans un laboratoire). In vitro est l’expression latine signifiant dans du verre (comme dans une éprouvette). La fécondation in vitro, par exemple, est une intervention qui consiste à féconder un ovule avec du sperme afin de former un embryon à l’extérieur du corps. Comparer avec in vivo.
Qui se produit à l’intérieur d’un organisme vivant (comme le corps). Comparer avec in vitro.
Nombre total de nouveaux cas d’une maladie diagnostiqués chez une population donnée pendant une période de temps déterminée. Les taux d’incidence sont normalement exprimés par le nombre de nouveaux cas par 100 000 personnes par année.
Qui est inactif ou qui évolue et se propage lentement.Qui cause peu ou pas du tout de douleur.
Médicament qui bloque l’action de la tyrosine kinase, enzyme qui participe au processus de signalisation qui se déroule dans les cellules une fois que les facteurs de croissance se sont fixés aux récepteurs présents sur les cellules. La tyrosine kinase joue un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance des cellules. Les inhibiteurs de la tyrosine kinase sont un type de traitement par inhibiteur du facteur de croissance. On peut les utiliser pour empêcher la croissance d’une tumeur.
Médicament qui stoppe la production ou bloque l’action de l’enzyme aromatase qui, à son tour, réduit le taux d’estradiol (hormone femelle) dans le corps. Les inhibiteurs de l’aromatase sont un type de traitement anti-oestrogénique.
Médicament qui stoppe la production ou bloque l’action du protéasome, une protéine qui aide à décomposer d’autres protéines dont les cellules n’ont pas besoin. Une fois les protéines décomposées, les cellules peuvent les réutiliser pour fabriquer les nouvelles protéines dont elles ont besoin. Les inhibiteurs du protéasome sont un type de traitement par inhibiteur du facteur de croissance. Ils peuvent être utilisés pour aider à tuer des cellules cancéreuses, car lorsqu’ils bloquent les protéasomes, les protéines s’accumulent au sein des cellules et les détruisent.
Groupe de substances naturelles semblables aux hormones et qui sont produites par les globules blancs (ils aident le corps à combattre les infections et les maladies). Les interleukines sont un type de cytokine. Elles agissent comme des messagers pour réguler et stimuler le système immunitaire. L’interleukine artificielle ou synthétique peut être utilisée comme un type de modificateur de la réponse biologique afin d’inciter le système immunitaire à combattre le cancer.
Système utilisé pour décrire l’étendue (stade) du myélome multiple. Les 3 stades du ISS (système international de stadification) sont basés sur la détermination du taux d’albumine (protéine principale présente dans le plasma qui aide à maintenir le volume sanguin) et du taux de bêta 2-microglobuline (protéine présente à la surface des cellules qui joue un rôle dans la réaction immunitaire) dans le sang.
Terme qui signifie à l’intérieur d’un tissu ou entre 2 parties de tissu très proches. La radiothérapie interstitielle, par exemple, est un type de curiethérapie qui consiste à placer une substance radioactive, scellée dans un implant (aiguilles, cathéters, fils ou grains), directement dans une tumeur.
Dans une artère (vaisseau sanguin qui transporte le sang du coeur aux tissus et aux organes du corps).
À l’intérieur du globe oculaire.
Terme qui signifie à l’intérieur d’une cavité ou d’un espace du corps, comme à l’intérieur de l’utérus (matrice) ou du vagin (filière pelvi-génitale).
Dans ou au milieu (médulla) d’un organe. Le terme intramédullaire fait le plus souvent référence à tout ce qui concerne l’intérieur des os, de la moelle épinière ou du bulbe rachidien (partie inférieure du tronc cérébral).
Dans l’espace rempli de liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Au cours d’une chimiothérapie intrathécale, par exemple, les médicaments anticancéreux sont injectés directement dans l’espace rempli de liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière.
Déplacement ou fuite dans un vaisseau sanguin ou un vaisseau lymphatique de cellules ou d'une autre matière (comme du pus) provenant des tissus. Comparer avec extravasation.
Dans une veine (vaisseau sanguin qui fait circuler le sang des tissus et des organes du corps vers le cœur).
- Se dit d’une intervention ou d’un instrument qui permet de passer à travers la peau ou d’accéder à une cavité du corps. Effractif est synonyme d’invasif dans ce cas-ci.
- Se dit d’une maladie (comme le cancer) qui se développe dans les tissus voisins (infiltrante) ou qui s’est propagée hors des tissus dans lesquels elle a pris naissance (envahissante).
Forme d’iode qui émet des rayonnements. L’iode radioactif est un type de radio-isotope. Il est principalement employé lors d’une scintigraphie de la glande thyroïde, mais il peut aussi être utilisé en radiothérapie systémique. L’iode 131, ou 131-I, est un type d’iode radioactif.
Radiothérapie administrée au corps entier. L’irradiation corporelle totale permet de traiter un cancer spécifique ou de préparer la moelle osseuse avant une greffe de cellules souches. On l’appelle aussi irradiation globale.
Substance présente dans certains végétaux (comme le soja, les arachides, les fèves et les lentilles) qui est similaire à l’œstrogène (phytoestrogène). Les isoflavones sont un type d’agent phytochimique. Les chercheurs étudient le rôle des isoflavones dans la prévention du cancer et de l’ostéoporose (perte de densité osseuse), ainsi que dans le soulagement des symptômes de la ménopause (comme les bouffées de chaleur).
Intervention chirurgicale comportant la création d'une ouverture artificielle (stomie) à travers la paroi abdominale reliant le jéjunum à l’extérieur du corps. La jéjunostomie permet de créer une nouvelle voie d’entrée dans le jéjunum pour les éléments nutritifs ou les médicaments. Une sonde d’alimentation (sonde de jéjunostomie, ou sonde J) peut être insérée dans le jéjunum par la stomie.
Partie centrale de l’intestin grêle qui reçoit les aliments partiellement digérés venant du duodénum, absorbe le plupart des éléments nutritifs et des graisses et rejette les résidus alimentaires dans l’iléon.
Excroissance cornée non cancéreuse (bénigne) sur la peau, comme un durillon. Il existe différentes formes de kératose. La kératose sénile, ou solaire, peut devenir cancéreuse.
Enzyme qui joue un rôle dans la production d’énergie dans les cellules. La LDH est normalement présente dans le sang et d’autres tissus du corps. Un taux élevé de LDH peut révéler des lésions tissulaires ou la présence de cellules cancéreuses. Il est possible qu’on ait recours à la LDH comme marqueur tumoral ou pour évaluer la réaction d’une personne au traitement de certains cancers. Elle est aussi appelée lactate-déshydrogénase ou déshydrogénase lactique.
Intervention chirurgicale lors de laquelle on enlève en partie une ou plusieurs vertèbres. La laminectomie permet de soulager la pression exercée par une tumeur ou une hernie discale sur la moelle épinière ou sur les nerfs.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter les organes situés à l’intérieur de l’abdomen et du bassin. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la laparoscopie pour exécuter différentes interventions chirurgicales dans l’abdomen et le bassin. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé laparoscope.
Incision chirurgicale qui sert à ouvrir l’abdomen.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever le larynx (organe de la parole) en partie ou en totalité. Au cours de la laryngectomie, le chirurgien pratique une trachéostomie pour mettre un tube dans le cou afin de créer une nouvelle voie de passage à l’air qui doit atteindre les poumons. Après avoir enlevé une partie du larynx (laryngectomie partielle), on retire le tube et la personne peut parler et respirer normalement. Si on a enlevé complètement le larynx (laryngectomie totale), la personne respirera par une ouverture artificielle permanente (stomie permanente) créée dans la gorge, et elle devra apprendre à parler d’une manière différente.
Personne à qui on a enlevé le larynx (organe de la parole).
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter le larynx (organe de la parole) et les cordes vocales. On peut prélever des cellules ou du tissu pour les examiner au microscope. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé laryngoscope.
Appareil à piles qu'on appuie sur la gorge afin de créer des vibrations qui permettent à une personne ayant subi l’ablation du larynx (boîte vocale) de parler. L’électrolarynx est un exemple de larynx artificiel. On l’appelle aussi prothèse de voix ou prothèse trachéo-œsophagienne.
Intervention ayant recours aux rayons X pour produire une série d’images du tube digestif inférieur, dont le côlon et le rectum. On injecte un produit de contraste dans le côlon et le rectum par l’anus. Ce produit de contraste (sulfate de baryum) permet de voir clairement les organes et les structures internes du corps sur l’image radiologique. Les médecins ont recours au lavement baryté pour détecter des tumeurs, des polypes, des obstructions ou d’autres signes de maladie.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans le tissu musculaire lisse (muscles qui contrôlent les organes). Le léiomyome se développe le plus souvent dans l’utérus (matrice) et parfois dans l’estomac, l’œsophage ou l’intestin grêle. On l’appelle aussi myome. Le léiomyome utérin est communément appelé fibrome.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans le tissu musculaire lisse (muscles qui contrôlent les organes). Le léiomyosarcome peut se développer à peu près n’importe où dans le corps, mais il le fait habituellement dans l’utérus (matrice), le tube digestif ou le bassin.
État de somnolence anormal, manque d’énergie ou désintérêt important envers l’activité.
Technique qui consiste à séparer et à extraire, à l’aide d’une machine spéciale appelée appareil d’aphérèse, des globules blancs spécifiques dans un prélèvement sanguin. Le sang restant est ensuite redonné à la personne. La leucaphérèse permet de réduire un nombre très élevé de globules blancs chez une personne atteinte de cancer (leucémie) ou d’extraire d’un prélèvement les globules blancs destinés à une transfusion.
Type rare de leucémie lymphoïde caractérisé par la présence de lymphocytes B (type de globules blancs qui fabriquent des anticorps pour combattre les bactéries, virus et champignons) anormaux dans la moelle osseuse, la rate et le sang. Quand on les observe au microscope, ces lymphocytes B semblent être couverts de minuscules cheveux.
Accumulation de cellules leucémiques (globules blancs anormaux) dans la peau qui engendre la formation de plaques brun-jaune, rouges, bleu-rouge ou violettes.
Type de leucémie (cancer qui prend naissance dans les tissus qui fabriquent le sang, ou hématopoïétiques, dans la moelle osseuse) caractérisé par une hausse du nombre de lymphocytes (type de globule blanc qui combat les germes, les substances étrangères ou les cellules cancéreuses) ou de lymphoblastes (lymphocytes immatures) dans le sang et la moelle osseuse. La leucémie lymphoïde peut être chronique (d’évolution lente) ou aiguë (d’évolution rapide et agressive). On l’appelle aussi leucémie lymphoblastique.
Type de leucémie (cancer qui prend naissance dans les tissus qui fabriquent le sang, ou hématopoïétiques, dans la moelle osseuse) caractérisé par une anomalie des blastes (cellules sanguines immatures) qui, à l’état normal, se développent en granulocytes, en monocytes, enmacrophages, en globules rouges ou en plaquettes, et par leur accumulation dans le sang et la moelle osseuse. La leucémie myéloïde peut être chronique (d’évolution lente) ou aiguë (d’évolution rapide et agressive). On l’appelle aussi leucémie myéloblastique ou leucémie granuleuse.
Tout groupe de maladies qui affecte la substance blanche du cerveau, en particulier les hémisphères cérébraux. La substance blanche fait circuler l’information entre les cellules nerveuses (neurones) du cerveau et la moelle épinière. La leucoencéphalopathie est un effet secondaire courant chez les enfants qui reçoivent une radiothérapie ou une chimiothérapie.
Maladie qui affecte les muqueuses. Les signes sont entre autres des plaques blanches épaisses dans la bouche, sur le pénis ou dans le vagin. La leucoplasie peut devenir cancéreuse.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif à la langue, ce qui est situé proche de la langue, ce qui est orienté vers la langue ou qui lui ressemble.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les cellules graisseuses.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules graisseuses. Le liposarcome apparaît le plus souvent dans la cuisse.
Sac minuscule et graisseux qui peut emmagasiner ou transporter des substances. Les liposomes sont fabriqués en laboratoire. On les utilise pour transporter des médicaments ou d’autres substances (comme des gènes réparés ou des gènes normaux en thérapie génique) jusqu’à des cellules ciblées.
Liquide présent dans les cavités situées à l’intérieur et autour de l’encéphale et de la moelle épinière qui leur sert de protection et de coussinet.
Ablation chirurgicale d’un lobe (ou d’une partie d’un lobe) d’un organe (comme le poumon ou le foie) ou d’une glande (par exemple la glande thyroïde).
Type de globule blanc qui a pour fonction de combattre les virus, les bactéries, les substances étrangères ou les cellules anormales, y compris les cellules cancéreuses. Les 3 types de lymphocyte sont les cellules B, les cellules T et les cellules tueuses naturelles, ou cellules NK.
Affection caractérisée par l’accumulation de liquide lymphatique dans des tissus, ce qui cause une enflure. Cela peut se produire quand des vaisseaux lymphatiques (tubes dans lesquels circule le liquide lymphatique) ou des ganglions lymphatiques sont bloqués, endommagés ou enlevés. Le lymphoedème peut être un symptôme du cancer ou un effet secondaire de certains traitements du cancer, dont la chirurgie et la radiothérapie.
Type de lymphome non hodgkinien qui prend naissance dans les cellules B, type de globules blancs (lymphocytes) qui fabriquent des anticorps afin de combattre les bactéries, les virus et les champignons. Il existe de nombreux types différents de lymphome B. Ils peuvent être indolents (d’évolution lente) ou agressifs (d’évolution rapide).
Type de lymphome non hodgkinien (LNH) agressif qui peut affecter la mâchoire, le système nerveux central (SNC), l’intestin, les reins, les ovaires ou d’autres organes. Le lymphome de Burkitt est un type de lymphome B, soit un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes B (type de globule blanc, ou lymphocyte, qui fabrique des anticorps pour combattre les bactéries, les virus et les champignons).
Type de lymphome non hodgkinien (LNH) agressif (d’évolution rapide) caractérisé par un trop grand nombre de lymphoblastes (lymphocytes, un type de globule blanc, immatures) dans les ganglions lymphatiques et le thymus. Il peut prendre naissance dans les lymphocytes B ou les lymphocytes T.
Type de lymphome non hodgkinien (LNH) qui prend naissance dans des lymphocytes T (type de globule blanc qui aide à réguler la réaction immunitaire, à combattre l’infection et à détruire les cellules anormales) qui se développent anormalement. Le lymphome T périphérique, le lymphome T cutané et le lymphome anaplasique à grandes cellules sont tous des types de lymphome T.
Dégradation ou destruction d’une cellule dont la membrane externe a été endommagée par des produits chimiques, des agents physiques (comme les ondes sonores) ou par un virus. Le terme oncolyse, par exemple, se rapporte à la dégradation des cellules cancéreuses et le terme hémolyse se rapporte à la dégradation des globules rouges. Le terme lytique désigne tout ce qui est relatif à la lyse. Un virus oncolytique, par exemple, infecte ou détruit les cellules cancéreuses.
Type de globule blanc qui aide le corps à combattre les infections en entourant et en tuant les cellules étrangères ou les micro-organismes, en supprimant les cellules mortes et en stimulant d’autres cellules du système immunitaire. Les macrophages se développent à partir des monocytes qui ont migré du sang aux tissus. Le macrophage est un type de phagocyte (globule blanc qui entoure et tue les bactéries ou les micro-organismes, absorbe les substances étrangères, supprime les cellules vieilles ou endommagées et contribue à la stimulation du système immunitaire).
Trouble caractérisé par le système immunitaire qui attaque les tissus sains du corps.
Maladie de la peau caractérisée par la présence de lésions croûteuses ou de plaques écailleuses rouges sur la peau qui s'étendent lentement et ne guérissent pas. Il s’agit du stade précoce du cancer de la peau (carcinome in situ). La maladie de Bowen est habituellement causée par une exposition au soleil ou à l’arsenic.
Type de cancer du sein rare qui affecte la peau du mamelon et de l’aréole (peau de couleur foncée autour du mamelon). Les signes et symptômes ressemblent à ceux de l’eczéma, c'est-à-dire sensation de brûlure, démangeaisons, rougeur et saignement de la peau.
Affection lors de laquelle le tissu osseux se décompose, ou se résorbe, et se développe de nouveau plus rapidement qu’à la normale. Les signes et symptômes incluent la douleur, une déformation osseuse et des fractures. Cette maladie est aussi appelée ostéite déformante hypertrophique.
Tumeur rare qui se forme dans l’utérus (matrice) à partir des tissus qui se développent dans le placenta durant la grossesse. La forme non cancéreuse (bénigne) de la maladie est appelée môle hydatiforme (ou grossesse molaire). La forme plus rare qui est cancéreuse (maligne) est appelée choriocarcinome. Cette maladie est aussi appelée néoplasie trophoblastique gestationnelle ou tumeur trophoblastique gestationnelle.
Intervention visant à obtenir une image radiologique des seins chez les femmes qui ne présentent aucun signe ou symptôme de maladie. Les médecins ont recours à la mammographie de dépistage pour déceler des changements aux seins ou détecter des tumeurs ou des kystes (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide) qui ne sont pas palpables. Comparer avec mammographie diagnostique.
Intervention visant à obtenir une image radiologique du sein d’une femme qui présente des signes ou des symptômes de maladie, comme la douleur, une masse ou un écoulement du mamelon. Les médecins ont recours à la mammographie diagnostique pour détecter des tumeurs ou d’autres anomalies. Comparer avec mammographie de dépistage.
Bandage élastique qu’on porte pour aider à atténuer l’enflure des bras ou des jambes causée par le lymphoedème (accumulation de lymphe). La manche exerce une pression sur le membre, forçant ainsi les liquides à retourner dans le système lymphatique.
Molécule située à la surface d'une cellule qui sert à identifier le type de cellule sur laquelle cette molécule est fixée. Les marqueurs de surface peuvent être des récepteurs qui se fixent à des substances particulières et qui entraînent une réaction ou une action de la cellule. Ils peuvent aussi agir comme des antigènes qui se fixent à des anticorps particuliers. Différentes cellules peuvent être identifiées ou ciblées à l’aide des marqueurs de surface. Par exemple, certaines cellules cancéreuses ont des protéines spécifiques (antigènes) à leur surface. Les anticorps monoclonaux servent à cibler les cellules cancéreuses en se fixant à un antigène spécifique sur la cellule cancéreuse.
Substance fabriquée dans le corps pouvant indiquer la présence d’un certain type de cancer. Les marqueurs tumoraux peuvent être produits par des cellules cancéreuses ou par des cellules du corps en réaction à la présence d’un cancer. Ces marqueurs peuvent être détectés dans le sang ou d’autres liquides corporels et ils peuvent servir à dépister un cancer ou à évaluer la réaction à un traitement chez une personne atteinte. On peut utiliser l’antigène prostatique spécifique (APS) comme marqueur tumoral dans le cas du cancer de la prostate, par exemple.
Ablation chirurgicale d’un sein. Il existe différents types de mastectomie dont la mastectomie totale, la mastectomie radicale modifiée et la mastectomie radicale. Comparer avec chirurgie mammaire conservatrice (CMC).
Ablation chirurgicale d’une masse ou d’une tumeur au sein ainsi que d’une partie du tissu mammaire normal voisin. La mastectomie partielle est un type de chirurgie mammaire conservatrice. Cette intervention est aussi appelée mastectomie segmentaire.
Ablation chirurgicale d’un ou des deux seins chez une personne ayant un risque très élevé de développer un cancer du sein mais qui ne présente pas encore de signes ou de symptômes de la maladie. La mastectomie prophylactique est aussi appelée mastectomie préventive.
Ablation chirurgicale de la totalité du sein, des muscles pectoraux et de tous les ganglions lymphatiques axillaires. Il est possible que le chirurgien enlève aussi une section d’une côte. La mastectomie radicale était auparavant le traitement le plus courant du cancer du sein. Maintenant, elle n’est pratiquée que si le cancer a atteint les muscles pectoraux. Cette intervention est aussi appelée mastectomie de Halsted.
Ablation chirurgicale de la totalité du sein, de la plupart des ganglions lymphatiques axillaires ou de tous ces ganglions et des tissus recouvrant les muscles pectoraux. Il est possible que le chirurgien enlève aussi une partie des muscles pectoraux.
Ablation chirurgicale de la totalité du sein mais d’aucun des ganglions lymphatiques avoisinants. Cette intervention est aussi appellée mastectomie simple.
Cellule spécialisée qui libère des substances chimiques en réaction à une lésion ou à une réaction allergique. On observe les mastocytes dans tout le tissu conjonctif (tissu qui entoure et soutient divers organes) du corps.
Affection non cancéreuse (bénigne) caractérisée par la formation de kystes (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide) ou de bosses dans le sein.
Terme qui se rapporte à tout ce qui concerne la mâchoire supérieure (maxillaire) et le visage. Une prothèse maxillo-faciale, par exemple, est un dispositif fabriqué pour remplacer une partie du visage.
Approche consistant à diagnostiquer ou à traiter une maladie donnée à l’aide de radio-isotopes. Les radio-isotopes peuvent être administrés par injections intraveineuses (IV), par voie buccale ou au moyen d’un cathéter.
Approche thérapeutique qui a recours à des renseignements spécifiques sur les gènes, le mode de vie ou l’environnement d’une personne dans le but de prévenir, diagnostiquer et traiter la maladie de la façon la plus efficace pour cette personne.
Région de la cavité thoracique située entre les poumons, le sternum et la colonne vertébrale qui contient le coeur, les gros vaisseaux sanguins, le thymus, la trachée, l’oesophage et les ganglions lymphatiques.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter les organes du médiastin (partie située entre les deux poumons) et les ganglions lymphatiques environnants. Cette technique peut servir à prélever des cellules ou des tissus pour les examiner au microscope. Les médecins ont souvent recours à la médiastinoscopie pour obtenir un échantillon de tissu des ganglions lymphatiques situés sur le côté droit du thorax. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé médiastinoscope.
Médicament faisant l’objet d’études visant à évaluer son efficacité et son innocuité, mais qui n’est pas encore approuvé pour traiter une maladie. Un médicament expérimental n’est accessible qu’aux personnes qui participent à un essai clinique ou à une étude de recherche portant sur ce médicament.
- Désigne tout ce qui est relatif à la région centrale ou la plus interne (médulla) d’un organe.
- Désigne tout ce qui est relatif à la moelle osseuse.
- Désigne tout ce qui est relatif à la moelle épinière.
- Désigne tout ce qui est relatif au bulbe rachidien (la base du cerveau qui régit des fonctions comme la respiration, la circulation sanguine ainsi que d’autres fonctions vitales fondamentales).
Substance naturelle dans le corps qui donne leur couleur (pigmentation) à la peau, aux cheveux et aux yeux. Elle aide aussi à protéger la peau et les yeux de la lumière ultraviolette (UV). Les mélanocytes sont les cellules qui fabriquent la mélanine.
Chacune des membranes qui recouvrent et protègent l’encéphale et la moelle épinière. Les 3 couches des méninges sont la dure-mère, l’arachnoïde et la pie-mère. Le mot leptoméninges se rapporte à l’ensemble constitué de l’arachnoïde et de la pie-mère.
Tumeur qui prend naissance dans les méninges (membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière). Les méningiomes sont habituellement non cancéreux (bénins) et deviennent rarement cancéreux (malins).
Tumeur qui prend naissance dans le tissu mésothélial qui tapisse plusieurs cavités corporelles, y compris le thorax (plèvre), le coeur (péricarde) et la cavité abdominale (péritoine). Le mésothéliome peut être non cancéreux (bénin) ou cancéreux (malin). Le mésothéliome cancéreux est associé à une exposition aux fibres d’amiante.
Toute substance fabriquée ou utilisée lors du métabolisme ou des processus métaboliques.
Transformation de cellules matures et spécialisées en une forme qui est anormale pour le tissu observé. Les cellules paraissent normales au microscope, mais elles ne constituent pas le type de cellules normalement présentes dans ce tissu.
Cancer qui s'est propagé (formation de métastases) de son emplacement initial aux méninges (membranes qui recouvrent le cerveau et la moelle épinière). La métastase leptoméningée est aussi appelée carcinomatose leptoméningée ou carcinomatose méningée.
Petit dépôt ou accumulation de calcium dans tout tissu, mais qu’on détecte généralement dans le sein. Les microcalcifications sont visibles sur les clichés mammaires et peuvent indiquer la présence d’un kyste bénin (genre de sac habituellement rempli d'une substance liquide ou semi-solide) ou d’un cancer du sein précoce.
Cellules cancéreuses qui se sont propagées de l’emplacement initial (siège primitif) à d’autres parties du corps, et ce, en quantités si infimes qu’il est impossible de les détecter au moyen des tests de dépistage ou des épreuves diagnostiques.
Processus par lequel une cellule se divise pour former 2 nouvelles cellules. Chaque nouvelle cellule reçoit un ensemble complet de chromosomes provenant de la cellule originale.
Substance, comme une cytokine, un anticorps monoclonal ou un vaccin, qui est administrée afin de détruire les cellules cancéreuses, de contrôler ou de modifier le comportement de ces cellules ou de renforcer le système immunitaire. Le modificateur de la réponse biologique est un type de thérapie biologique.
Colonne de tissu nerveux qui part du tronc cérébral et qui descend le long du dos en passant par la partie centrale des vertèbres (os de la colonne vertébrale). Les nerfs de la moelle épinière font circuler les messages (signaux électriques) entre le cerveau et le reste du corps.
Tissu spongieux et mou qui se trouve à l’intérieur de la plupart des os. Il existe 2 types principaux de moelle osseuse. C’est dans la moelle rouge que les cellules sanguines immatures (cellules blastiques) se développent en globules rouges, en globules blancs et en plaquettes. La moelle jaune emmagasine le tissu graisseux.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans la couche de l’utérus (matrice) qui se développe normalement pour devenir le placenta durant la grossesse. La môle hydatiforme est une forme non cancéreuse (bénigne) de la maladie trophoblastique gestationnelle. Dans de rares cas, la môle hydatiforme peut devenir cancéreuse (maligne) (choriocarcinome). La môle hydatiforme est aussi appelée grossesse môlaire.
Type de globule blanc qui aide le corps à combattre les infections en absorbant les bactéries et les autres substances étrangères. Les monocytes sont fabriqués dans la moelle osseuse pour être ensuite véhiculés par le sang vers les tissus où ils se développent en macrophages et en cellules dendritiques. Le monocyte est un type de phagocyte (globule blanc qui entoure et tue les bactéries et les micro-organismes, absorbe les substances étrangères, supprime les cellules vieilles ou endommagées et contribue à la stimulation du système immunitaire).
Maladie ou affection.Incidence d’une maladie au sein d’une population déterminée.Effets négatifs ou indésirables d’un traitement. Comparer avec mortalité.
Inflammation des muqueuses qui tapissent l’intérieur des organes de l'appareil digestif (bouche, pharynx ou gorge, oesophage, estomac, intestin grêle, gros intestin, rectum et anus). Les symptômes incluent des plaies douloureuses (ulcères) dans la bouche et la gorge. La mucosite peut être un effet secondaire de certains traitements du cancer, y compris la chimiothérapie et la radiothérapie.
Liquide épais et glissant fabriqué par les glandes présentes dans les muqueuses. Le mucus protège et lubrifie le revêtement de certains organes et cavités du corps, dont le nez, la bouche, les poumons, le vagin et le tube digestif.
Qui se manifeste dans plus d’un endroit. Un cancer multifocal, par exemple, prend naissance ou apparaît dans plusieurs régions du corps simultanément. On peut aussi parler d’atteinte multicentrique. Comparer avec disséminé ou focal.
Toute substance susceptible de provoquer une mutation (changement) génétique, y compris certains produits chimiques, virus ou rayonnements.
Modification, ou altération, permanente d’un gène. Les mutations génétiques peuvent être héréditaires ou acquises au cours de la vie d’une personne.
Maladie auto-immune caractérisée par la présence d’anticorps qui empêchent la transmission, par l’intermédiaire d’un médiateur chimique, de l’influx nerveux des cellules nerveuses (neurones) aux muscles. Les signes et symptômes incluent la faiblesse et la douleur musculaires, la fatigue, une difficulté à avaler et à parler et une vision trouble. On associe la myasthénie à une hausse du risque de cancer du thymus.
Type de lymphome non hodgkinien (spécifiquement le lymphome T cutané) qui prend naissance dans la peau et qui peut se propager aux ganglions lymphatiques, à la rate, au foie ou aux poumons.
Affection caractérisée par le remplacement de la moelle osseuse par du tissu fibreux. La myélofibrose peut survenir seule ou se manifester au sein d’une autre maladie sous-jacente, comme la leucémie myéloïde chronique (LMC).
Technique utilisée pour obtenir une image radiographique de la moelle épinière et de la colonne vertébrale. On injecte un produit de contraste dans l’espace qui entoure la moelle épinière afin de pouvoir discerner clairement les structures sur l'image radiographique. Les médecins ont recours à la myélographie pour détecter des tumeurs ou des anomalies qui affectent les vertèbres, la moelle épinière, les nerfs et les vaisseaux sanguins autour de la colonne vertébrale. L’image radiographique ainsi produite est appelée myélogramme.
Type de cancer qui prend naissance dans les plasmocytes (type de globule blanc qui produit desanticorps afin d’aider le corps à combattre les infections) dans la moelle osseuse.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les tissus conjonctifs (tissus qui entourent et soutiennent divers organes du corps) et qui produit une substance semblable à du mucus. Les myxomes se développent le plus souvent dans le coeur.
Voir grain de beauté
Médicament qui ralentit l’action du système nerveux central (SNC) pour atténuer la douleur intense et qui cause de la somnolence ou une stupeur.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter le nez et la gorge (nasopharynx et hypopharynx). Cette technique peut servir à prélever des cellules ou des échantillons de tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la nasopharyngoscopie pour enlever des polypes ou des tumeurs. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé nasopharyngoscope.
Mort de cellules, de tissus ou d’organes.
Développement anormal et incontrôlé des cellules.
Voir tumeur.
Ablation chirurgicale d’une partie ou de la totalité d’un rein. La néphrectomie partielle est l’ablation d’une partie d’un rein ou d’une tumeur au rein. La néphrectomie simple est l’ablation d’un rein entier. La néphrectomie radicale est l’ablation de la totalité du rein, de la glande surrénale et des ganglions lymphatiques situés à proximité ainsi que d’autres tissus avoisinants. La néphrectomie bilatérale est l’ablation des deux reins.
Voir tumeur de Wilms.
Nerf qui fait circuler les messages de la rétine (tissu nerveux situé à l’arrière de l’oeil qui reçoit les images) au cerveau.
Tumeur qui prend naissance dans des cellules nerveuses (neurones) immatures appelés neuroblastes. Les neuroblastomes peuvent être non cancéreux (bénins) ou cancéreux (malins). Ils se manifestent le plus souvent chez les nourrissons et les jeunes enfants.
Qui a rapport au système neuroendocrinien ou aux cellules et organes qui forment ce système.
Affection génétique caractérisée par une atteinte du système nerveux. Elle nuit à la croissance des cellules nerveuses (neurones), elle est responsable de la formation de tumeurs (neurofibromes) sur les nerfs et elle peut produire des changements affectant les muscles, les os et la peau.
Lésion des nerfs périphériques (nerfs situés à l’extérieur du cerveau et de la colonne vertébrale) qui peut occasionner de la douleur, des engourdissements, des picotements, une sensation de brûlure, une enflure, une faiblesse musculaire et une perte des réflexes dans certaines parties du corps. La neuropathie périphérique peut être causée par une blessure physique, une infection, l’ingestion de substances toxiques ou une maladie (comme le cancer, le diabète, une insuffisance rénale ou la malnutrition). Elle peut aussi être un effet secondaire de certains traitements du cancer, y compris la chimiothérapie et la radiothérapie.
Intervention qui consiste à administrer de faibles courants électriques sur des régions précises de la peau afin de stimuler les nerfs et de soulager ou d’atténuer la douleur.
Importance des dommages pouvant être causés au système nerveux par un traitement quelconque. La neurotoxicité sert à décrire les effets secondaires indésirables et néfastes d’un médicament ou de la radiothérapie sur le système nerveux.
Substance chimique libérée par une cellule nerveuse (neurone). Il transmet des signaux ou des impulsions d’un neurone à un autre neurone ou à d’autres cellules spécialisées.
Diminution du nombre de neutrophiles (type de globule blanc qui aide le corps à se défendre contre les bactéries, les virus et certains types de champignon). La neutropénie peut être causée par certaines maladies, y compris le cancer. Elle peut aussi être un effet secondaire de certains traitements du cancer, comme la chimiothérapie et la radiothérapie.
Type de granulocyte (globule blanc) qui aide le corps à se défendre contre les bactéries, les virus et certains types de champignon. Les neutrophiles sont un type de phagocyte (type de globule blanc qui entoure et tue les bactéries ou les micro-organismes, absorbe les substances étrangères, supprime les cellules vieilles ou endommagées et contribue à la stimulation du système immunitaire).
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les cellules nerveuses (neurones).
Nombre total de neutrophiles (type de globule blanc) présents dans un échantillon de sang.
Terme qui désigne une maladie qui ne peut pas être traitée ou une tumeur qui ne peut pas être enlevée (réséquée) au moyen de la chirurgie.
Terme légal qui se rapporte au niveau de soins qui serait administré par n’importe quel pourvoyeur de soins prudent. Autrement dit, ce terme a rapport au niveau de soins que toute personne atteinte d'une affection ou d'une maladie particulière devrait pouvoir recevoir.
Voir formule sanguine complète (FSC).
Introduction d’éléments nutritifs et d’autres substances directement dans l’estomac ou l’intestin grêle. La nutrition entérale peut être administrée sous forme liquide à l’aide d’une sonde nasogastrique (NG) qui est insérée dans le nez et qu’on fait descendre dans le pharynx (gorge) jusqu’à l'œsophage puis l'estomac. On peut aussi l’administrer par sonde de gastrostomie (intervention chirurgicale consistant à créer une ouverture qui communique avec l’estomac à travers la paroi abdominale) ou par sonde de jéjunostomie (intervention chirurgicale consistant à créer une ouverture qui communique avec l’intestin grêle à travers la paroi abdominale). La nutrition entérale est aussi appelée alimentation entérale ou alimentation par sonde.
Introduction dans le corps d’éléments nutritifs et d’autres substances par injection directement dans une veine (par voie intraveineuse). La nutrition parentérale est administrée aux personnes qui ne peuvent pas absorber les éléments nutritifs par l’appareil digestif. Le liquide injecté contient habituellement du sel, du glucose (sucre), des acides aminés, des électrolytes, des vitamines et des médicaments. Lorsque la nutrition parentérale est utilisée pour fournir tous les éléments nutritifs dont une personne a besoin, ce traitement est appelé nutrition parentérale totale (NPT).
Voir surveillance active.
Tumeur rare qui prend naissance dans les oligodendrocytes (cellules qui recouvrent et protègent les nerfs) présents dans le système nerveux central (SNC), y compris le cerveau et la moelle épinière. Les oligodendrogliomes peuvent être non cancéreux (bénins) ou cancéreux (malins). Ils sont un type degliome. L’oligodendrogliome est aussi appelé tumeur oligodendrogliale.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif à la région médiane de l’abdomen (autour du nombril)Terme qui désigne tout ce qui est relatif au cordon ombilical (cordon servant au transport du sang et des éléments nutritifs du placenta au fœtus)
Gène qui participe à la régulation de la croissance et de la division cellulaires et qui peut causer la prolifération de cellules cancéreuses. Un oncogène peut être un gène normal qui a subi une mutation (proto-oncogène), un gène normal dontl’expression génétique est anormale ou un gène qui provient d’un virus pouvant déclencher l’apparition d’un cancer (virus oncogène).
Intervention chirurgicale consistant à enlever une partie ou la totalité du pancréas ainsi qu’une partie de l’estomac, le duodénum, la vésicule biliaire et une partie du canal biliaire. La partie restante du canal biliaire est abouchée à l’intestin grêle. Cette intervention est aussi appelée duodéno-pancréatectomie.
Intervention qui consiste à utiliser un ophtalmoscope (un instrument muni d’une source lumineuse et d'une lentille grossissante) pour examiner les structures internes de l’oeil, y compris les vaisseaux sanguins, le cristallin, la rétine et le nerf optique.
Narcotique synthétique dont l'action est similaire à l'opium naturel qui réduit la douleur intense et qui cause de la somnolence ou une stupeur.
Ablation chirurgicale d'un ou des deux testicules. L’orchidectomie bilatérale ou radicale est l’ablation chirurgicale des deux testicules. Cette intervention est aussi appelée orchiectomie.
Organes sexuels. Les organes génitaux sont aussi appelés génitalia.
Partie centrale du pharynx (gorge) au fond de la bouche et incluant la partie postérieure de la langue, le palais mou (la partie arrière et molle du plafond de la bouche) et les amygdales.
Voir maladie osseuse de Paget.
Mort (nécrose) des cellules osseuses causée habituellement par une réduction de l’approvisionnement en sang. L’ostéonécrose occasionnée par l’irradiation est appelée ostéoradionécrose. L’ostéonécrose est aussi appelée ostéonécrose aseptique ou nécrose avasculaire.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les os. Les ostéosarcomes se développent le plus souvent dans les grands os des bras ou des jambes et ils se manifestent habituellement chez les enfants ou les jeunes adultes. L’ostéosarcome est aussi appelé sarcome ostéogénique.
Voir stomie.
Intervention qui consiste à utiliser un otoscope (un instrument muni d’une source lumineuse et d’une lentille grossissante) pour examiner le conduit auditif externe et la membrane du tympan.
Ablation chirurgicale d’un ou des deux ovaires. L’ovariectomie bilatérale est l’ablation chirurgicale des deux ovaires.
Terme qui se rapporte au fait de pouvoir sentir ou toucher quelque chose. Une masse palpable, par exemple, est une masse ou une bosse à l’intérieur du corps qu’il est possible de sentir en pressant les mains sur la surface de la peau.
Examen physique qui consiste à appuyer les mains et les doigts sur la surface du corps afin de sentir les organes et les tissus internes et de détecter des anomalies.
Diminution du nombre de tous les types de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs etplaquettes). La pancytopénie peut être causée par certaines maladies, y compris le cancer. Elle peut aussi être un effet secondaire de certains traitements du cancer, comme la chimiothérapie et la radiothérapie.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner le pharynx (gorge), le larynx, l’oesophage, la trachée (conduit aérifère) et les bronches (conduits, ou voies repiratoires, qui permettent à l’air d’entrer dans les poumons et d’en ressortir). La panendoscopie inclut le recours à la nasopharyngoscopie, à la laryngoscopie, à la bronchoscopie et à l’oesophagoscopie pour pouvoir effectuer un examen complet des personnes atteintes d’un cancer de la tête et du cou. Cette technique peut servir à prélever des cellules ou des échantillons de tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi utiliser la panendoscopie pour enlever des polypes ou des tumeurs, pour établir le stade d'un cancer de la tête et du cou, pour déterminer s'il y a récidive de la maladie ou pour détecter une tumeur primitive lorsque le cancer a été observé dans une autre partie du corps.
Désigne tout ce qui est relatif ou qui ressemble à une papille (émergence en forme de bourgeon). Une tumeur papillaire, par exemple, est une tumeur ayant la forme d’un petit bourgeon ou d’un champignon dont la tige est attachée au revêtement interne d’un organe.
Tumeur non cancéreuse (bénigne) qui prend naissance dans les cellules épithéliales. Les papillomes peuvent se développer sur la peau ou sur les muqueuses qui tapissent l’intérieur des cavités corporelles. Les papillomes qui sont causés par le virus du papillome humain (VPH) sont appelés verrues. Les papillomes peuvent devenir cancéreux. Comparer avec verrue.
Unité de mesure de la consommation de tabac d’une personne pendant une longue période. Cette consommation est calculée en multipliant le nombre de paquets de cigarettes fumées par jour par le nombre d’années pendant lesquelles la personne a fumé.
Intervention qui consiste à insérer une aiguille fine ou un tube à travers la peau jusque dans la cavité abdominale afin de prélever du liquide. Les médecins peuvent avoir recours à la paracentèse pour prélever du liquide abdominal qui sera examiné au microscope ou pour réduire une accumulation de liquide dans la cavité abdominale. La paracentèse est aussi appelée ponction abdominale.
Terme désignant tout ce qui est relatif à la région située à proximité du nez.
Mère, père, frère, sœur ou enfant d’une personne. Aussi appelé PPD. Comparer avec parent au second degré.
Tante, oncle, grands-parents, petits-enfants, nièce, neveu ou demi-frère ou demisoeur d’une personne. Aussi appelé PSD. Comparer avec parent au premier degré.
Tissu recouvrant l’abdomen fait de peau et de couches musculaires et graisseuses. La paroi abdominale est tapissée par le péritoine (membrane qui recouvre et soutient la plupart des organes dans l’abdomen).
À travers la peau. Les sondes d’alimentation percutanées, par exemple, sont insérées à travers la peau directement dans l'estomac ou l'intestin grêle. Comparer avec sous-cutané (SC).
Intervention qui consiste à administrer de fortes doses de médicaments anticancéreux directement dans un bras ou une jambe. Durant la perfusion d’un membre, on utilise à un garrot (bande serrée) pour arrêter temporairement la circulation sanguine normale dans le membre, et on injecte des médicaments anticancéreux directement dans le sang qui est redirigé vers le membre. La perfusion d’un membre est aussi appelée perfusion isolée ou perfusion d’un membre isolé (ILP).
Enveloppe constituée d’une double couche de tissus qui entoure le coeur et le protège. Le péricarde produit un liquide qui agit comme lubrifiant de manière à ce que le coeur puisse bouger normalement à l'intérieur de la cage thoracique.
Terme qui fait référence à tout ce qui concerne l'espace situé entre la dure-mère (couche la plus externe des méninges, membranes qui recouvrent et protègent le cerveau et la moelle épinière) et l’os voisin. Une anesthésie péridurale, par exemple, consiste à injecter un anesthésique dans l’espace qui entoure la moelle épinière.
Période au cours de la vie d’une femme pendant laquelle les taux d’oestrogène commencent à diminuer et les menstruations deviennent irrégulières, habituellement 3 à 5 années avant la ménopause. Les symptômes incluent souvent des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, des sautes d’humeur, une sécheresse vaginale et l’infertilité. L’adjectif périménopausique désigne tout ce qui est relatif à la périménopause.
Membrane qui tapisse les parois internes de la cavité abdominale et pelvienne (péritoine pariétal) et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux (péritoine viscéral).
Petites taches rougeâtres et plates sur la peau causées par un saignement sous-cutané. Les pétéchies peuvent être causées par certains cancers. Elles sont aussi un effet secondaire de certains traitements du cancer, y compris la chimiothérapie.
Type de globule blanc qui entoure et tue les bactéries et les micro-organismes, absorbe les substances étrangères, supprime les cellules vieilles ou endommagées et contribue à la stimulation du système immunitaire. Les principaux types de phagocyte sont les neutrophiles, les monocytes et les macrophages.
Phase avancée de la leucémie myéloïde chronique (LMC) caractérisée par une hausse du nombre de blastes (cellules sanguines immatures) et de globules blancs anormaux dans le sang et la moelle osseuse. Les signes et symptômes de la phase blastique comprennent entre autres la fièvre, la lassitude et l’enflure de la rate. Comparer avec crise blastique.
Groupe de symptômes qui inclut la pâleur, la rougeur ou la cyanose, la douleur ou une sensation de picotement dans les doigts, les orteils, les oreilles ou le nez. Le phénomène de Raynaud est le résultat d’une circulation sanguine insuffisante dans la région touchée et il est habituellement déclenché par l’exposition au froid ou par un choc émotif. Lorsque la cause de cette affection n’est pas connue, elle est appelée maladie de Raynaud ouphénomène de Raynaud primaire. Lorsqu’elle est causée par une autre maladie ou une chimiothérapie, elle est appelée phénomène de Raynaud secondaire.
Tumeur qui prend naissance dans les glandes surrénales (glandes situées au-dessus de chacun des reins et qui sécrètent des hormones qui favorisent la régulation du rythme cardiaque et de la pression artérielle). Les phéochromocytomes sont habituellement non cancéreux (bénins) et ils deviennent rarement cancéreux (malins).
Inflammation d’une veine. La phlébite est un effet secondaire de certains traitements de chimiothérapie et de certains médicaments utilisés en hormonothérapie.
Intervention qui consiste à effectuer une ponction dans une veine à l’aide d’une aiguille pour retirer du sang. La phlébotomie est aussi appelée ponction veineuse.
Enzyme normalement présente en grande quantité dans le foie, les os et le canal biliaire (tube servant au transport de la bile, liquide jaune-vert qui aide à la digestion des matières grasses, du foie au duodénum, soit la première partie de l’intestin grêle). Un taux élevé de phosphatase alkaline peut être signe d’une maladie des os ou du foie ou d’une obstruction du canal biliaire.
Voir thérapie photodynamique (TPD).
Intervention qui consiste à utiliser un laser (faisceau de lumière intense) pour réparer ou pour détruire des vaisseaux sanguins. La photocoagulation peut servir à obturer les vaisseaux sanguins dont une tumeur a besoin pour croître ou à traiter certaines affections de l’œil.
Voir thérapie photodynamique (TPD).
Voir thérapie photodynamique (TPD).
Recours à des activités physiques, comme des exercices particuliers, des activités ou des massages pour traiter une personne. La physiothérapie peut servir à soulager la douleur, à traiter une maladie ou une blessure. Elle est effectuée par un professionnel de la santé spécialement formé appelé physiothérapeute.
Substance présente dans certains végétaux (comme les légumes, les fruits, les grains et certaines graines) qui a des propriétés similaires à l’oestrogène. Des exemples de phytoestrogène incluent les isoflavones et les lignanes. Les chercheurs étudient le rôle des phytoestrogènes dans la prévention du cancer.
Substance inactive ou traitement sans effet qui ressemblent à un médicament actif ou à un traitement médical véritable et qui sont administrés de la même manière. Les placebos peuvent être utilisés dans les essais cliniques contrôlés. Un groupe reçoit un placebo et l’autre groupe reçoit la substance ou le traitement faisant l’objet de l’étude; les chercheurs comparent ensuite les effets du placebo et du traitement ou de la substance active.
L’un des nombreux amas de tissu lymphatique dans le revêtement de l’iléon (dernière partie de l’intestin grêle) dont la fonction, tout comme celle d’un ganglion lymphatique, est de reconnaître et de combattre les infections intestinales. On l’appelle aussi amas de follicules lymphatiques.
Type de cellule sanguine qui est nécessaire à la coagulation du sang. Les plaquettes sont fabriquées dans la moelle osseuse. La plaquette est aussi appelée thrombocyte.
Partie liquide du sang qui transporte les cellules sanguines et qui contient de nombreuses protéines et substances minérales.
Technique qui consiste à séparer et à extraire, à l'aide d’un appareil spécial appelé appareil d'aphérèse, le plasma (partie liquide du sang) contenu dans un prélèvement sanguin. Le sang restant est ensuite mélangé avec une solution saline, un substitut de plasma ou le plasma d’un donneur pour être redonné à la personne. La plasmaphérèse est utilisée pour diminuer les taux élevés d’autoanticorps dans le plasma et pour recueillir du plasma sain de donneurs.
Type de globule blanc qui produit des anticorps pour aider le corps à lutter contre les infections. Les plasmocytes se développent à partir de lymphocytes B activés (type de globule blanc qui fabrique des anticorps afin de combattre les bactéries, les virus et les champignons). Ils font partie intégrante du système immunitaire du corps.
Fine membrane de tissu qui recouvre les poumons et tapisse la cavité thoracique. Elle a une fonction de protection et d’amortissement des poumons et produit un liquide qui agit comme un lubrifiant afin que les poumons puissent bouger doucement à l'intérieur de la cage thoracique.
Nombre de paires de chromosomes dans une cellule. Voir aussi haploïde, diploïde et trisomie.
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever un poumon. La pneumonectomie partielle est l’ablation d’un ou de plusieurs lobes d’un poumon.
Inflammation des poumons. Les symptômes incluent un essoufflement durant une activité physique, la toux et la fièvre. La pneumonite peut être causée par une maladie, une infection, une allergie, une irritation du tissu pulmonaire en raison de l’inhalation de substances ou la radiothérapie. La pneumonite qui est causée par la radiothérapie est appelée poumon radique.
Accumulation d’air dans la cavité pleurale (espace entre les poumons et la paroi de la cage thoracique) qui cause l'affaissement total ou partiel des poumons (atélectasie).
Petite masse en forme de chou-fleur qui se développe aux dépens d’une muqueuse, comme celle qui tapisse le côlon, la vessie, l’utérus (matrice), les cordes vocales ou les voies nasales. La plupart des polypes ne sont pas cancéreux, mais certains peuvent le devenir.
Type de polype qui se développe dans le tube digestif (en particulier dans le côlon). Le polype adénomateux peut devenir cancéreux. Les 3 types principaux de polype adénomateux sont l’adénome tubuleux, l’adénome villeux et l’adénome tubulovilleux. Les adénomes villeux sont le type de polypes qui deviennent des polyposes adénomateuses familiales (PAF).
Maladie héréditaire caractérisée par la présence d’un grand nombre de polypes dans le côlon et le rectum. Les personnes atteintes de la PAF courent un plus grand risque de souffrir d’un cancer colorectal. Cette maladie est aussi appelée polypose colique familiale.
Voir polypose adénomateuse familiale (PAF)
Voir paracentèse.
Intervention lors de laquelle on insère une aiguille dans la partie inférieure (région lombaire) de la colonne vertébrale. Les médecins peuvent avoir recours à la ponction lombaire pour administrer des médicaments, pour prélever un échantillon de liquide céphalorachidien (LCR) qui sera examiné au microscope ou pour réduire la pression du liquide céphalorachidien dans l’espace qui entoure la moelle épinière. La ponction lombaire est aussi appelée rachicentèse.
Période qui suit la ménopause. L’adjectif postménopausique désigne tout ce qui est relatif à la période qui suit la ménopause.
Se dit d’un état susceptible d’évoluer vers un cancer. Une affection ou un état précancéreux peut (ou risque de) devenir cancéreux (malin). L'état précancéreux est aussi appelé pré-malin.
Risque accru en raison de facteurs héréditaires de développer une maladie ou un trouble particulier. Cette prédisposition est aussi appelée susceptibilité génétique.
Voir syndrome myélodysplasique (SMD).
Période précédant la ménopause. L’adjectif préménopausique désigne tout ce qui est relatif à la période précédant la ménopause.
Substance utilisée pour certaines interventions diagnostiques qui permet de mieux voir des parties du corps lors d’une radiographie ou d’autres tests d’imagerie. Dans la plupart des cas, le produit de contraste est injecté à l’intérieur ou autour de la structure à examiner. Le produit de contraste est aussi appelé colorant de contraste ou substance de contraste.
Médicament qui contient une substance radioactive. Un produit radiopharmaceutique peut être utilisé pour diagnostiquer et traiter le cancer et d’autres maladies. Ce médicament est aussi appelé médicament radioactif.
Hormone sexuelle femelle dont le rôle est de préparer l'utérus (matrice) pour la grossesse et les seins pour la lactation après l'accouchement. La progestérone est produite principalement par les ovaires et le placenta. Cette hormone peut aussi être fabriquée en laboratoire et être administrée pour traiter les problèmes menstruels, l’infertilité, les symptômes relatifs à la ménopause et d’autres maladies, ou constituer un type de contrôle des naissances.
Voir préventif.
Chimiothérapie ou radiothérapie administrée au système nerveux central comme traitement préventif afin de tuer les cellules cancéreuses qui pourraient être présentes dans le cerveau ou la moelle épinière, même si on n’y a pas détecté de cancer. La prophylaxie du SNC est aussi appelée traitement préventif du SNC.
Protéine présente dans l’urine des personnes atteintes d’un myélome multiple. Le taux de la protéine de Bence-Jones dans l’urine peut servir à évaluer la réaction au traitement d’une personne atteinte d’un myélome multiple.
Tige rigide ou dispositif gonflable qui est inséré par voie chirurgicale dans le pénis pour aider l’homme à avoir et à maintenir une érection. La prothèse pénienne est aussi appelée implant pénien.
Gène normal qui participe à la régulation de la croissance et de la division cellulaires et qui peut subir une mutation (changement) et devenir un oncogène. Les mutations peuvent être d'origine héréditaire ou être causées par une exposition à un agent carcinogène (substance qui cause le cancer) dans l'environnement.
Démangeaisons. Le prurit peut être un effet secondaire de certains traitements du cancer, comme la chimiothérapie.
Affection médicale caractérisée par l’accumulation de mucus dans l’abdomen. Le mucus peut provenir d’une tumeur qui en produit et qui se trouve dans l’appendice ou d’autres tissus abdominaux. On l’appelle aussi maladie gélatineuse du péritoine.
Processus au cours duquel on traite les cellules souches favorisant la formation de cellules sanguines (hématopoïétiques) ou les échantillons de moelle osseuse qui ont été prélevés afin d’éliminer toute cellule indésirable. Les cellules souches peuvent être traitées, par exemple, au moyen de la chimiothérapie pour tuer toute cellule cancéreuse qui pourrait être présente dans la matière prélevée avant que cette dernière ne soit utilisée dans la greffe de cellules souches.
Maladie caractérisée par une attaque et une destruction des plaquettes (cellules sanguines responsables de la coagulation) par des autoanticorps. Les signes et symptômes incluent un saignement sous-cutané (qui cause des plaques violacées appelées purpura) ou un saignement du nez, de la bouche, du tube digestif ou des voies urinaires. Cette maladie est aussi appelée purpura thrombopénique immun (PTI).
Type de thérapie qui utilise à la fois le psoralène (P) et les rayons ultraviolets A (UVA). Le psoralène est administré pour rendre la peau réceptive aux UVA. La peau est exposée au rayonnement UVA de 1 à 2 heures après l’administration du médicament. Les rayons activent le médicament, qui interagit avec l’ADN des cellules cancéreuses, qui en meurent. La thérapie PUVA sert à traiter des affections cutanées courantes (comme le psoriasis, le vitiligo et l’eczéma) et les cancers de la peau.
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever un quart (ou quadrant) du sein. La quadrantectomie est un type de chirurgie mammaire conservatrice.
Molécule instable qui réagit facilement avec d'autres molécules. Les radicaux libres se forment au cours du métabolisme cellulaire normal (processus chimiques nécessaires au fonctionnement, à la croissance et à la reproduction des cellules). Il est possible que des radicaux libres s’accumulent dans les cellules et causent des dommages à d’autres molécules (comme l’ADN, les lipides et les protéines), ce qui peut accroître le risque de cancer et d’autres maladies.
Substance ou élément qui émet des radiations. On peut employer les radio-isotopes lors des examens d’imagerie et pour le traitement du cancer. Lorsqu'un radio-isotope est mélangé à un médicament, on parle alors de produit radiopharmaceutique. Cette substance est aussi appelée isotope radioactif.
Médecin spécialisé dans le traitement des cancers au moyen de la radiothérapie.
Type de radiothérapie stéréotaxique qui consiste à émettre rien qu’une forte dose de radiation vers une tumeur en une seule séance, c’est-à-dire une fraction unique. Ce traitement est aussi appelé radiochirurgie.
Intervention servant à obtenir une image radiologique de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin grêle et du gros intestin. On utilise un produit de contraste (baryum) afin de voir clairement les organes et les structures du corps sur l'image radiologique. Les médecins ont recours à la radiographie barytée pour détecter des tumeurs, des polypes, des obstructions ou d’autres signes de maladie. Le lavement baryté consiste à injecter du baryum dans le côlon et le rectum par l'anus. La gorgée barytée et le repas baryté permettent de couvrir de baryum l'œsophage, l'estomac et le duodénum (première partie de l'intestin grêle). Voir aussi transit œso-gastro-duodénal et lavement baryté.
Terme qualifiant une matière qui n’est pas sensible aux radiations ou qui n’est pas altérée par ces radiations.
Technique de radiographie permettant de visualiser le mouvement des organes ou des structures du corps ou de suivre le déplacement d'un instrument ou d'un produit de contraste dans le corps. La radioscopie permet aux médecins de visualiser les mouvements des articulations, des organes ou de l’ensemble des systèmes et appareils du corps. Elle projette une image radiologique sur un écran, comme un film. L’appareil servant à produire les radiographies lors de cette intervention est appelé fluoroscope.
Substance qui rend les cellules cancéreuses plus sensibles aux radiations. Les radiosensibilisants sont utilisés dans quelques types de radiothérapie. Le radiosensibilisant est aussi appelé agent sensibilisant.
Type de radiothérapie lors duquel on utilise un appareil situé à l’extérieur du corps pour diriger la radiation sur une tumeur et les tissus voisins. La radiothérapie externe est aussi appelée téléthérapie. Comparer avec curiethérapie.
Type de radiothérapie externe qui consiste à utiliser un équipement spécial afin de diriger des faisceaux de radiation de haute énergie vers une tumeur à partir de différentes directions. La radiothérapie stéréotaxique permet de traiter des tumeurs au cerveau et à d’autres parties du corps. On a recours à un cadre stéréotaxique pour s’assurer que la personne qui reçoit le traitement ne bouge pas et que la radiation est émise exactement au même endroit durant chaque séance. La radiothérapie stéréotaxique peut être administrée sous forme de radiochirurgie stéréotaxique ou de radiothérapie stéréotaxique fractionnée. Ce traitement est aussi appelé radiothérapie externe stéréotaxique.
Type de radiothérapie stéréotaxique qui consiste à émettre de faibles doses de radiation vers une tumeur pendant un certain nombre de séances appelées fractions multiples.
Type de radiothérapie qui consiste à administrer une matière radioactive qui voyage par la circulation sanguine pour atteindre des cellules dans tout le corps. La radiothérapie systémique est aussi appelée radiothérapie interne avec source non scellée.
Déterminé tout à fait au hasard. Les participants à un essai clinique randomisé, par exemple, sont assignés au hasard soit au groupe témoin (ceux qui ne sont pas soumis à la nouvelle méthode à l’étude visant à prévenir, à détecter, à traiter ou à contrôler la maladie), soit au groupe expérimental (ceux qui sont soumis à la nouvelle méthode à l’étude visant à prévenir, à détecter, à traiter ou à contrôler la maladie). Le terme randomisation se rapporte au processus selon lequel les participants sont assignés au hasard au groupe témoin ou au groupe expérimental.
Effet secondaire de certains agents chimiothérapeutiques caractérisé par une réaction cutanée qui se manifeste dans la région où la peau a déjà été irradiée. La peau devient rouge, sensible et peut peler ou se couvrir d’ampoules lorsque ces agents sont administrés.
Type de rayonnement de haute énergie émis durant la désintégration de particules radioactives. Les rayons gamma sont utilisés en radiothérapie. Ils libèrent plus d’énergie que les rayons X.
Type de rayon de haute énergie.Image produite par les rayons X. Les rayons X sont utilisés à faibles doses pour produire des clichés (images sur film) des structures internes du corps. Ils sont aussi utilisés à fortes doses pour traiter certains types de cancer.
Type de rayonnement qui possède une énergie suffisante pour supprimer des particules dans la matière qu’il traverse et entraîner ainsi la formation d’ions chargés. Ces ions chargés peuvent causer des changements à l’ADN des cellules et, par conséquent, endommager ou tuer les cellules. Le rayonnement ionisant est présent dans l’atmosphère. Il peut aussi être associé à des tests ou à de traitements médicaux, comme les rayons X ou les rayons utilisés en radiothérapie.
Rayons de lumière invisibles faisant partie de l’énergie dégagée par le soleil. Les rayons ultraviolets peuvent aussi provenir des lampes solaires et des lits de bronzage. Il existe trois types de rayons ultraviolets : les rayons ultraviolets A (UVA), les rayons ultraviolets B (UVB) et les rayons ultraviolets C (UVC). Ces rayons peuvent brûler la peau et causer un cancer de la peau.
Aggravation soudaine et temporaire des symptômes liés à la tumeur après le début du traitement. La réaction de flambée tumorale est aussi appelée flambée tumorale ou réaction de flambée.
Complication liée à la greffe, c’est-à-dire que les cellules immunitaires du greffon attaquent le tissu du receveur. Les symptômes incluent la jaunisse, une éruption cutanée ou des ampoules sur la peau ainsi que la sécheresse de la bouche ou des yeux. La GVH se manifeste le plus souvent dans le cas de la greffe de cellules souches qui a recours à des cellules souches qui fabriquent le sang. Comparer avec rejet du greffon.
Protéine présente dans un certain nombre de cellules saines et de cellules cancéreuses (malignes) qui se fixe à la progestérone. On effectue une analyse (test) du statut des récepteurs hormonaux pour déterminer si les cellules de la tumeur cancéreuse du sein ont des récepteurs de progestérone; ce test aidera les médecins à prendre une décision relativement à un plan de traitement. Si les cellules ont des récepteurs de progestérone, on parle de récepteurs de progestérone positifs (tumeur PR+). Si les cellules n’ont pas de récepteurs de progestérone, on parle de récepteurs de progestérone négatifs (tumeur PR-).
Protéine présente dans des cellules saines et dans certaines cellules cancéreuses (malignes) qui se fixe à l’œstrogène. On effectue le dosage (analyse) des récepteurs d’œstrogènes pour déterminer si les cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’œstrogènes, ce qui aidera les médecins à choisir un plan de traitement. Si les cellules ont des récepteurs d’œstrogènes, on parle de récepteurs d’œstrogènes positifs (tumeur ER+). Si les cellules n’ont pas de récepteurs d’œstrogènes, on parle de récepteurs d’œstrogènes négatifs (tumeur ER-).
Protéine située à la surface ou à l'intérieur d'une cellule qui se fixe à une hormone particulière, ce qui peut engendrer différents changements dans la cellule. Dans le cas de certains types de cancer, on fait un test de laboratoire pour déterminer si les cellules cancéreuses ont des récepteurs hormonaux particuliers (test appelé analyse du statut des récepteurs hormonaux). Lorsque les cellules cancéreuses ont des récepteurs, on parle de récepteurs positifs (+). Lorsque les cellules cancéreuses n’ont pas de récepteurs, on parle de récepteurs négatifs (-).
Test visant à détecter du sang caché dans les selles.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter le rectum. Cette technique peut servir à prélever des cellules ou des échantillons de tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la rectoscopie pour enlever des polypes ou des tumeurs. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé rectoscope.
Trouble caractérisé par une remontée de l’acide gastrique dans l’œsophage (tube par lequel la nourriture passe du pharynx, ou gorge, à l'estomac), ce qui cause des brûlures d’estomac, des régurgitations acides et des dommages au revêtement de l’œsophage.
Se dit d’une maladie (comme le cancer) qui ne réagit pas au traitement ou qui y devient résistante.
Complication liée à la greffe de tissu ou d’organe, c’est-à-dire que le système immunitaire du receveur réagit contre le tissu donné (le greffon) et l’attaque. Comparer avec réaction du greffon contre l’hôte (GVH).
Terme qui désigne une maladie qui peut être traitée ou une tumeur qui peut être enlevée (réséquée) au moyen de la chirurgie.
Ablation chirurgicale de tissus ou d’une partie d’un organe ou d’une structure. La résection segmentaire (aussi appelée segmentectomie) consiste à enlever une tumeur ainsi qu’une partie de l’organe ou de la structure. La résection cunéiforme consiste à enlever une partie de tissus sains, en forme de triangle, autour de la tumeur.
Intervention chirurgicale qui consiste à enlever des tissus de la prostate en passant par l’urètre (canal servant à l’excrétion de l’urine).
Dispositif inséré par voie chirurgicale sous le cuir chevelu en vue d’administrer des agents chimiothérapeutiques directement dans le liquide céphalorachidien (LCR) entourant le cerveau et la moelle épinière.
Processus par lequel une substance se perd parce qu’elle s’est dégradée avant d’être absorbée par le corps. La résorption osseuse, par exemple, c’est lorsque les os se dégradent et que le calcium qui en est libéré est absorbé par le sang.
Jeune globule rouge (immature) produit dans la moelle osseuse. Les médecins vérifient le nombre de réticulocytes dans le sang pour déterminer si le fonctionnement de la moelle osseuse est adéquat.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans la rétine (membrane interne du bulbe oculaire). Les rétinoblastomes se manifestent habituellement chez les jeunes enfants.
Vitamine A ou substance naturelle ou synthétique apparentée à la vitamine A.
Méthode, acquise par l’apprentissage, qui permet de maîtriser certaines fonctions automatiques du corps comme les battements du coeur, la pression artérielle et la tension musculaire. On peut avoir recours à la rétroaction biologique pour aider à maîtriser la douleur et à gérer le stress.
Région à l’arrière de l’abdomen située à l’extérieur ou en arrière du péritoine (membrane qui tapisse les parois abdominale et pelvienne et qui recouvre et soutient la plupart des organes abdominaux). Certains des organes contenus dans le rétropéritoine sont le pancréas, les glandes surrénales et les reins. Le rétropéritoine est aussi appelé espace rétropéritonéal.
Type de virus ayant de l’ARN comme matériel génétique et qui peut utiliser l’enzyme appelée transcriptase inverse pour produire de l’ADN. Ce nouvel ADN est ensuite intégré à l’ADN de la cellule infectée, ce qui permet au virus de se multiplier à chaque fois que la cellule infectée se reproduit. Des exemples de rétrovirus incluent le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) qui cause le sida et le virus T-lymphotrope humain 1 /virus de la leucémie lymphocytaire T humaine de type 1 (HTLV-1).
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules musculaires. Les rhabdomyosarcomes peuvent se développer n’importe où dans le corps et il se manifestent habituellement chez les enfants.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever une ou les deux trompes de Fallope.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever une trompe de Fallope et un ovaire. La salpingo-ovariectomie bilatérale (SOB) est l’ablation chirurgicale des deux trompes de Fallope et des deux ovaires.
On parle d’un cancer qui ne s’est pas propagé aux ganglions lymphatiques régionaux.
Type de cancer qui prend naissance dans les tissus conjonctifs (tissus qui entourent et soutiennent divers organes du corps). Les formes les plus courantes de sarcome se développent dans les os, le cartilage, les tissus graisseux, les muscles ou les vaisseaux sanguins.
Tumeur cancéreuse (maligne) rare qui prend naissance dans les vaisseaux sanguins et qui se caractérise par la présence sur la peau de taches légèrement surélevées, dont la couleur varie du pourpre au brun. Le sarcome de Kaposi affecte le plus souvent la peau, mais il peut se développer dans les poumons, l’intestin ou les muqueuses qui tapissent l’intérieur de la bouche, du nez et de la gorge. Le sarcome de Kaposi est associé au herpès-virus lié au sarcome de Kaposi, ou herpès-virus humain 8 (HHV-8). Il se manifeste souvent chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli, comme celles atteintes du sida.
Traitement qui consiste à effectuer une greffe de moelle osseuse (greffe de cellules souches à l’aide de cellules souches productrices de cellules sanguines qui ont été prélevées dans la moelle osseuse) pour favoriser le rétablissement de la moelle osseuse qui a été endommagée ou détruite par la chimiothérapie ou la radiothérapie.
Appareil utilisé en radiothérapie stéréotaxique qui sert à administrer un rayonnement à forte dose en dirigeant avec précision des rayons gamma vers une tumeur, de plusieurs angles différents, en une seule fois. Le scalpel gamma est habituellement utilisé pour les tumeurs à la tête et au cou, car il peut administrer une dose de rayonnement à une région très spécifique de manière à ce que très peu de tissus normaux y soient exposés.
Tumeur rare qui prend naissance dans les cellules de Schwann (type de cellule gliale qui constitue la gaine ou l'enveloppe protectrice des nerfs). Les schwannomes sont habituellement non cancéreux (bénins) et deviennent rarement cancéreux (malins).
Technique d’imagerie qui consiste à administrer une petite quantité de substance radioactive (appeléeradio-isotope). Une fois injectée, cette substance circule dans le corps et s’accumule dans certains tissus. Un appareil spécialisé (gamma-caméra) détecte les rayonnements émis par les radio-isotopes et permet d’obtenir une image des organes ou des structures. Cette technique, qu’on utilise en médecine nucléaire, est aussi appelée scintigraphie à isotopes radioactifs ou scintigraphie radioisotopique.
Voir scintigraphie.
Technique qui consiste à utiliser du gallium (un radio-isotope) pour obtenir des images des structures et des organes internes du corps. Les médecins ont recours à la scintigraphie au gallium pour détecter une inflammation, un abcès (amas de pus), des tumeurs ou d’autres signes de maladie. Ils peuvent aussi utiliser la scintigraphie au gallium pour évaluer la réaction d’une personne à un traitement contre le cancer. La scintigraphie au gallium est un type de scintigraphie.
Technique utilisée pour créer des images des os sur un écran d’ordinateur ou sur film. Un colorant radioactif, qui est injecté dans le sang, s’accumule dans les os où il est détecté par un appareil spécialisé (gamma-caméra). La scintigraphie osseuse permet de détecter des modifications anormales de l’os, comme des zones où la croissance cellulaire est rapide.
Voir scintigraphie.
Enveloppe cutanée située sous le pénis qui contient les testicules.
État de la sécheresse de la bouche en raison d’une production insuffisante de salive. La sécheresse de la bouche ou xérostomie est un effet secondaire courant de la radiothérapie dans les régions de la bouche et de la gorge.
Substance minérale dont le corps a besoin pour assurer le fonctionnement normal des cellules et qui a des propriétés antioxydantes. Le sélénium est présent dans les rognons, le foie, le riz et les produits céréaliers (comme le germe de blé), les noix du Brésil et certains poissons.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans les cellules germinales (spermatozoïdes). Le séminome est un type de cancer des testicules (cancer qui se développe dans le testicule).
Infection généralisée du sang et d'autres tissus causée par une bactérie. La sepsie cause une inflammation grave de tout le corps et occasionne de la fièvre, des frissons et un malaise général.
Masse non cancéreuse (bénigne) ou enflure (oedème) causée par une accumulation de sérum (portion claire de tout liquide corporel) dans un tissu ou un organe.
Type de neurotransmetteur (substance chimique qui transmet les signaux ou les impulsions d’une cellule nerveuse [neurone] à une autre ou à d’autres cellules spécialisées) qui est responsable de la diminution du calibre des vaisseaux sanguins (vasoconstriction) et de la régulation des mouvements de l’intestin (péristaltisme). La sérotonine est sécrétée par des cellules spécialisées du système neuroendocrinien présentes principalement dans l’appareil digestif. On la retrouve également dans le cerveau, l’épiphyse et les plaquettes (cellules sanguines qui participent à la coagulation du sang).
Emplacement ou région du corps où le cancer a pris naissance.
Le Sievert (Sv) est une unité de mesure permettant d’estimer les possibles dégâts causés au corps humain suite à une exposition à un rayonnement ionisant. Le Sievert est lui-même dérivé de l’unité de dose absorbée exprimée en Gray (Gy), qui exprime la quantité d’énergie absorbée par les tissus après exposition au rayonnement. 1 Gray équivaut à un transfert d’énergie de 1 Joule par kilo de tissus. La dose de Sievert peut être estimée pour chaque type d’exposition (chaque type d’examen) et est environ proportionnelle au risque pour la santé. Il est donc possible d’estimer les doses typiquement associées à une exposition médicale, et de les comparer par exemple à la dose annuelle absorbée par chaque individu à cause du rayonnement naturel de fond (rayonnement cosmique et radioactivité naturelle). En Belgique, on estime cette dose naturelle à environ 2.5 mSv par an.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (un instrument mince semblable à un tube muni d'une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter le côlon sigmoïde (la dernière partie du côlon) et le rectum. Cette technique peut servir à prélever des cellules ou des échantillons de tissu pour les examiner au microscope. Les médecins peuvent aussi avoir recours à la sigmoïdoscopie pour arrêter le saignement ou enlever des polypes ou des tumeurs. Le type d’endoscope utilisé pour cette intervention est appelé sigmoïdoscope. En général, les médecins utilisent des sigmoïdoscopes flexibles parce que ces derniers permettent d’effectuer une investigation plus complète du côlon sigmoïde et qu’ils sont moins incommodants pour le patient que les sigmoïdoscopes rigides. Cette intervention est aussi appelée proctosigmoïdoscopie.
Formation anatomique creuse, canal ou conduit à l’intérieur du corps. Des exemples de sinus incluent des cavités aériennes creusées dans certains os de la face autour du nez et des yeux ou un conduit menant à un abcès (accumulation de pus). Il peut aussi s’agir d’un canal permettant le passage du sang ou de la lymphe.
Voir système nerveux central (SNC).
Voir système nerveux périphérique.
Hormone produite par les cellules du système neuroendocrinien du cerveau et de l’appareil digestif. La somatostatine empêche le corps de libérer l’hormone de croissance, la thyréostimuline et les hormones gastrointestinales. Elle a aussi pour effet de réduire l’activité de l’appareil digestif.
Type de cathéter (tube flexible) qui est installé dans le corps et qui est laissé en place pendant un certain temps. Par exemple, la sonde de Foley est un type de sonde à demeure.
Cathéter (tube flexible) qui est introduit dans la vessie en passant par l’urètre afin de permettre l’écoulement de l’urine à l’extérieur du corps. La sonde de Foley est un type de sonde à demeure.
Juste sous la peau. On effectue une injection sous-cutanée, par exemple, en insérant une aiguille juste sous la peau. Comparer avec percutané.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif aux structures situées dans la partie arrière inférieure de l’encéphale, sous la tente du cervelet (membrane semblable à une tente qui sépare la partie arrière ducerveau du cervelet).
Instrument qui facilite l'ouverture ou l'élargissement de certains conduits du corps pour pouvoir examiner plus facilement des organes internes. Les médecins peuvent utiliser un spéculum, par exemple, pour élargir l’ouverture du vagin afin de faciliter l’examen du col de l’utérus (partie la plus basse et la plus étroite de l’utérus, ou matrice).
Cellule reproductive mâle (cellule germinale) produite dans les testicules.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever la rate en partie ou en totalité.
Système utilisé pour décrire l’étendue du cancer dans le corps (stade) au moment du diagnostic. La stadification concertée réunit les éléments du système de classification TNM, du système de codification EOD et de la stadification sommaire. Elle décrit la taille de la tumeur, l’étendue du cancer dans le corps, la propagation du cancer aux ganglions lymphatiques, la propagation du cancer à d’autres parties du corps éloignées de la tumeur (métastases) et d’autres renseignements pertinents fondés sur le type spécifique de cancer.
Système utilisé pour décrire le degré de propagation du cancer à partir de l’emplacement initial (siège primitif). Il sert à décrire les tumeurs solides. Pour établir la stadification sommaire, on utilise toute l’information disponible dans le dossier médical et dans les rapports d’examen clinique et de pathologie afin de classer une tumeur selon des catégories allant de 1 à 5 : in situ, localisé, régional, à distance (présence de métastases) et inconnu. La stadification sommaire est aussi appelée stadification générale, stadification California et stadification SEER.
Terme qui se rapporte à la stéréotaxie qui est une technique radiologique de repérage en trois dimensions de haute précision. Les biopsies, les chirurgies ou la radiothérapie peuvent toutes être effectuées de manière stéréotaxique, par exemple.
Composé faisant partie d’un groupe de substances qui ont une certaine structure chimique et qui participent à la régulation de diverses fonctions du corps. Des exemples de stéroïdes incluent les hormones sexuelles (comme l’oestrogène et la testostérone), le cholestérol et les corticostéroïdes produits par les glandes surrénales. Les stéroïdes sont présents naturellement dans le corps. Ils peuvent aussi être fabriqués en laboratoire.
Inflammation de la muqueuse de la bouche. Les symptômes incluent la présence de plaies douloureuses sur la muqueuse buccale.
Intervention chirurgicale qui consiste à créer une ouverture artificielle (stomie) permettant de relier un organe ou une structure à la paroi externe, ou surface, du corps. Le nom de chaque stomie est déterminé en fonction de la structure ou de l’organe dans lequel la stomie est pratiquée. Les différents types de stomie incluent la colostomie et la trachéostomie. Le terme stomie désigne également l’ouverture pratiquée par cette intervention.
Voir produit de contraste.
Traitement qui consiste à effectuer une surveillance étroite de l’état d’une personne au moyen de tests et d’examens menés sur une base régulière. Les médecins ont recours à la surveillance active pour détecter les signes indiquant que l'état de la personne se détériore ou qu'une maladie (comme le cancer) progresse. Cette démarche permet d'éviter des problèmes ou des effets secondaires causés par certains traitements, comme la chirurgie et la radiothérapie. La surveillance active est aussi appelée observation vigilante.
Surveillance systématique (effectuée habituellement par un organisme gouvernemental ou un organisme de réglementation) des effets secondaires ou des réactions indésirables (effets défavorables ou dangereux d’un médicament ou d’un autre traitement) une fois que ce dernier est homologué et qu’il peut être administré au public.
Période de temps (habituellement calculée en mois ou en années) suivant le diagnostic ou le traitement au bout de laquelle la moitié des gens atteints d’une maladie donnée vivront encore et l’autre moitié auront vécu moins longtemps. On parle d’une survie médiane de 12 mois, par exemple, lorsque 50 % des personnes atteintes d’un cancer sont encore vivantes 12 mois après avoir été diagnostiquées ou traitées.
Proportion de personnes atteintes d’une maladie en particulier qui sont toujours en vie à un certain moment donné après avoir reçu leur diagnostic. La survie observée ne tient pas compte de la cause du décès. Un taux de survie observée de 70 % après 5 ans, par exemple, signifie qu’une personne a, en moyenne, 7 chances sur 10 d’être encore en vie 5 ans après avoir reçu son diagnostic. Les personnes qui ne sont plus en vie peuvent être décédées d’un cancer ou d’une autre maladie.
Ratio servant à comparer le taux de survie d’un groupe de personnes atteintes d’une maladie au taux de survie de personnes faisant partie de la population en général qui ont les mêmes caractéristiques (comme l’âge et le sexe). La survie relative permet d’exprimer la probabilité de survie au cancer pendant une période donnée, habituellement 5 ans. Un taux de survie relative de 80 % après 5 ans, par exemple, signifie que, en moyenne, les personnes atteintes de ce cancer en particulier ont 80 % de chances de vivre 5 ans ou plus après avoir reçu leur diagnostic, comparativement aux gens du même âge et du même sexe qui font partie de la population en général.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif aux structures situées dans la partie supérieure de l’encéphale, au-dessus de la tente du cervelet (membrane semblable à une tente qui sépare la partie postérieure ducerveau du cervelet).
Groupe de symptômes qui comprennent des rougeurs de la face et du cou, une respiration sifflante, une accélération de la fréquence cardiaque, une perte de poids et la diarrhée. Le syndrome carcinoïde est causé par une tumeur neuroendocrine (elle prend naissance dans les cellules du système neuroendocrinien) qui libère de la sérotonine et d’autres substances chimiques dans le corps.
Maladie génétique rare qui affecte la manière dont différentes parties du corps se développent. Les signes incluent une masse corporelle élevée, une grosse langue, des organes volumineux, un défaut de la paroi abdominale et un faible taux de sucre sanguin chez les nouveau-nés. Le syndrome de Beckwith-Wiedemann est associé à un risque accru de développer certains cancers, y compris la tumeur de Wilms.
Trouble caractérisé par une évacuation trop rapide des aliments et des liquides de l’estomac et de l’intestin grêle. Les signes et symptômes incluent des crampes, de la nausée, de la diarrhée et des étourdissements. Le syndrome de chasse peut se manifester chez un patient qui a subi l’ablation chirurgicale totale ou partielle de l’estomac.
Groupe de symptômes comprenant la toux, une dyspnée, des maux de tête, des étourdissements, un évanouissement et une enflure ou une rougeur de la face, du cou et de la partie supérieure des bras. Le syndrome de compression de la veine cave supérieure se manifeste lorsque la veine cave supérieure (grosse veine servant à l'écoulement du sang provenant de la tête, du cou, des bras et de la poitrine vers le coeur) est comprimée par une tumeur ou obstruée par un caillot.
Maladie génétique caractérisée par la présence de nombreuses masses non cancéreuses (bénignes), soit des hamartomes, sur la peau, les seins, la thyroïde, le côlon et l’intestin ainsi qu’à l’intérieur de la bouche. Le syndrome de Cowden est associé à un risque accru de développer certains cancers, y compris les cancers du sein et de la tyroïde. Ce syndrome est aussi appelé maladie de Cowden et syndrome des hamartomes multiples.
Groupe de symptômes comprenant l’hypertension artérielle, l’hyperglycémie, la rondeur du visage, une fonte musculaire aux jambes et aux bras, la fatigue, une faiblesse musculaire et une prise de poids (qui peut causer des vergetures pourpres sur la peau dans la région de l'estomac). Le syndrome de Cushing se manifeste lorsque le corps produit trop de corticostéroïdes(habituellement à cause d’une tumeur bénigne de la glande surrénale) ou qu’une personne prend des médicaments stéroïdiques.
Maladie associée aux chromosomes caractérisée par certaines particularités physiques anormales et par une déficience mentale plus ou moins importante. Elle est causée par la présence d’un chromosome supplémentaire : le chromosome 21. Le syndrome de Down est associé à un risque accru de développer certains cancers dont la leucémie. Cette maladie est aussi appelée trisomie 21.
Affection des reins qui les incite à libérer certaines substances dans l’urine plutôt que dans la circulation sanguine, où ils sont normalement absorbés. Le syndrome de Fanconi peut être causé par un trouble génétique ou une lésion aux reins. Comparer avec anémie de Fanconi.
Voir polypose adénomateuse familiale (PAF).
Maladie héréditaire du chromosome sexuel faisant en sorte que les hommes atteints ont au moins un chromosome X supplémentaire. Les signes de la maladie incluent la taille réduite des testicules, des seins plus gros et une absence de poils au visage et sur le corps. Le syndrome de Klinfelter est associé à un risque accru de développer un cancer des testicules. Cette maladie est aussi appelée syndrome du triple-X.
Affection congénitale (présente à la naissance) caractérisée par un taux très bas de neutrophiles (type de globule blanc qui aide à défendre le corps contre les bactéries, virus et champignons). Les enfants atteints de ce syndrome ont de fréquentes infections d’origine bactérienne. Le syndrome de Kostmann est associé à un risque accru de développer une leucémie aiguë myéloblastique (LAM) ou des troubles de la moelle osseuse. Ce syndrome est aussi appelé maladie de Kostmann, neutropénie de Kostmann, neutropénie congénitale sévère et agranulocytose infantile héréditaire de von Kostmann.
Trouble génétique rare associé à un risque accru de développer certains types de cancer, dont le cancer du sein, des tumeurs au cerveau, une leucémie aiguë, un sarcome des tissus mous, un ostéosarcome ou un carcinome corticosurrénalien. Les personnes atteintes du syndrome de Li-Fraumeni sont susceptibles de développer de multiples cancers avant l’âge de 45 ans.
Voir cancer colorectal héréditaire sans polypose (HNPCC).
Ensemble d’effets secondaires, y compris des dommages aux reins, au coeur et au foie, causés la destruction rapide des cellules cancéreuses en réponse à un traitement. Les cellules cancéreuses mourantes libèrent alors des substances toxiques dans le sang.
Voir syndrome de néoplasie endocrinienne multiple (NEM).
Trouble génétique rare associé à la présence de tumeurs dans plus d’une glande endocrine et à un risque accru de développer des cancers du système endocrinien. Il existe différents types de syndrome de NEM, chacun d’eux étant associé à différents cancers. Le syndrome de néoplasie endocrinienne multiple de type 1 (NEM 1) peut causer des tumeurs aux glandes parathyroïdes, à l’hypophyse, aux glandes surrénales ainsi qu’au pancréas et aux ovaires. Le syndrome de néoplasie endocrinienne multiple de type 2 (NEM 2) peut causer des tumeurs à la thyroïde, aux glandes surrénales et aux glandes parathyroïdes.
Groupe de symptômes qui se manifestent en présence d’une tumeur de Pancoast et qui inclut des douleurs au bras et à l’épaule ainsi qu’une atrophie des muscles du bras et de la main. Le syndrome de Pancoast-Tobias est causé par une tumeur située dans la partie supérieure du poumon qui comprime les nerfs du bras.
Affection génétique qui se manifeste par la présence de taches foncées sur la bouche et les doigts et de polypes dans l'intestin grêle et le gros intestin. Le syndrome de Peutz-Jeghers est associé à un risque accru de développer certains cancers dont les cancers colorectal, du sein, du pancréas, des ovaires et de l’intestin grêle.
Affection rare caractérisée par le développement de la leucémie lymphoïde chronique (LLC) en un type de lymphome non hodgkinien (LNH) agressif (d’évolution rapide). On l’appelle aussi transformation de Richter.
Type de lymphome non hodgkinien (spécifiquement de lymphome T cutané) caractérisé par la présence de cellules de Sézary dans le sang. Ces cellules sont de grands lymphocytes T anormaux (un type de globule blanc qui aide à réguler la réaction immunitaire, à combattre l’infection et à détruire les cellules anormales). Le syndrome de Sézary est une forme avancée de mycosis fongoïde.
Maladie auto-immune qui consiste en une attaque des glandes qui secrètent la sueur, les larmes et la salive par des anticorps. Les signes et symptômes incluent une sécheresse des yeux et de la bouche. Le syndrome de Sjögren est associé à un risque accru de développer un lymphome non hodgkinien.
Groupe de symptômes qui incluent une somnolence, une léthargie (somnolence anormale ou manque d’énergie), une perte d’appétit et de l’irritabilité. Le syndrome de somnolence peut se manifester chez un enfant ayant subi un traitement de radiothérapie à la tête.
Syndrome caractérisé par un groupe de symptômes, dont la présence de plaques ou de lésions rouge-brun sensibles ou douloureuses sur la tête, le cou et les bras, de la fièvre et une augmentation du nombre de globules blancs. Le syndrome de Sweet est parfois associé à la leucémie. Ce syndrome est aussi appelé dermatose aiguë fébrile neutrophilique.
Syndrome qui inclut la douleur, le picotement, l’engourdissement, la rougeur et la desquamation des mains et des pieds. Ce syndrome est un effet secondaire de certains agents chimiothérapeutiques. Ce syndrome est aussi appelé érythrodysesthésie palmo-plantaire.
Maladie causée par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) caractérisée par la destruction des lymphocytes (type de globule blanc qui combat les germes, les substances étrangères ou les cellules cancéreuses) qui fait en sorte que le corps ne peut pas se protéger contre les infections. Les personnes atteintes du sida risquent davantage de développer certains cancers, y compris lesarcome de Kaposi.
L'un ou l’autre des nombreux troubles génétiques qui sont associés à un risque accru de développer un type de cancer particulier. Ce syndrome est aussi appelé syndrome du cancer héréditaire.
Voir syndrome du cancer familial.
Syndrome désignant un groupe de maladies qui affectent la moelle osseuse et font en sorte que cette dernière ne produit pas assez de cellules sanguines matures et saines. Les personnes atteintes d’un SMD ont un nombre peu élevé de globules blancs et de plaquettes et un nombre accru de monocytes dans certains cas. Les signes et symptômes incluent la fièvre, une tendance aux ecchymoses et aux saignements, les infections, une pâleur et un malaise général. Le SMD n’est pas un cancer, mais il peut se transformer en leucémie aiguë myéloblastique (LAM). Ce syndrome peut être une maladie en soi ou peut être un effet secondaire de la radiothérapie ou de la chimiothérapie. Ce syndrome est aussi appelé préleucémie ou leucémie latente.
Syndrome désignant un groupe de maladies qui affectent la moelle osseuse et qui sont caractérisées par l’accumulation d’un grand nombre de cellules sanguines (globules rouges, globules blancs ouplaquettes) anormales dans la moelle osseuse et dans le sang.
Groupe de symptômes qui se manifestent lorsque des substances libérées par des cellules cancéreuses perturbent le fonctionnement d'organes ou de tissus, que ces derniers soient proches ou éloignés de la tumeur. Certains types de cancer du poumon, par exemple, produisent des hormones qui altèrent les fonctions rénales.
Terme qui se rapporte aux échantillons d’ADN, aux cellules, aux tissus ou organes qui sont prélevés chez un donneur qui est un jumeau identique du receveur. Les greffes syngéniques ne sont pas fréquentes, car il est rare qu’une personne ait un jumeau identique. Comparer avec allogénique et autologue.
Groupe d’organes qui fabriquent, transportent, emmagasinent et sécrètent la bile (une substance jaune-verdâtre qui contribue à la digestion des graisses). Le système biliaire inclut le foie, les canaux biliaires (à l’intérieur et à l’extérieur du foie) et la vésicule biliaire. Le système biliaire est aussi appelé voies biliaires.
Système utilisé pour décrire les changements cellulaires dans le revêtement du col de l’utérus (partie inférieure étroite de l’utérus, ou matrice) afin de consigner les résultats du test Pap. Le système de Bethesda se base sur l’apparence des cellules malpighiennes et des cellules glandulaires observées au microscope, dont la taille, la forme et le comportement. Il indique aussi si des cellules cancéreuses sont présentes dans le col de l’utérus.
Système utilisé pour décrire l’étendue du cancer dans le corps (stade) pour la plupart des types de cancer. La lettre T décrit la taille de la tumeur et le degré de propagation dans les tissus adjacents. La lettre N décrit le degré d’atteinte des ganglions lymphatiques régionaux. La lettre M décrit le degré de propagation du cancer vers des organes éloignés (présence de métastases).
Système utilisé pour décrire l’étendue du cancer dans le corps (stade). Un code EOD à 10 chiffres est déterminé en fonction de la taille de la tumeur primitive et de l’étendue de la propagation du cancer aux ganglions lymphatiques et à d’autres parties du corps. Le système de codification EOD est aussi appelé SEER.
Système qui décrit l’étendue du cancer dans le corps (stade) dans le cas du lymphome hodgkinien et du lymphome non hodgkinien (LNH). Les stades d’Ann Arbor se basent sur le degré de propagation du cancer dans le corps, dont les ganglions lymphatiques et les organes affectés.
Groupe de protéines dans le corps qui peut être activé par le système immunitaire pour aider lesanticorps à détruire les antigènes, pour attirer les phagocytes (type de globules blancs) vers les bactéries ou les micro-organismes et pour supprimer les bactéries et autres substances étrangères.
Groupe de glandes et de cellules du corps fabriquant et libérant des hormones dans le sang, qui contrôlent de nombreuses fonctions comme la croissance, la reproduction, le sommeil, la faim et le métabolisme. Le système endocrinien est constitué de l’hypothalamus, de l’hypophyse, de l’épiphyse, de la glande thyroïde, des glandes parathyroïdes, des glandes surrénales, des îlots pancréatiques (aussi appelés îlots de Langerhans) et des ovaires ou des testicules.
Groupe de tissus et d’organes qui fabriquent et emmagasinent des cellules qui combattent les infections et les maladies. Le système lymphatique comprend les végétations adénoïdes, les amygdales, la rate, le thymus, lesganglions lymphatiques, les vaisseaux lymphatiques et la moelle osseuse.
Ensemble constitué de l’encéphale et de la moelle épinière qui travaillent ensemble pour contrôler toutes les fonctions du corps. L’encéphale reçoit les messages (signaux électriques) des nerfs de la moelle épinière et des nerfs crâniens. Les nerfs de la moelle épinière font circuler les messages entre l’encéphale et le corps.
Parties du système nerveux situées hors de l’encéphale et de la moelle épinière (système nerveux central, ou SNC), dont les nerfs qui font circuler les messages (signaux électriques) entre le SNC et le reste du corps. Le SNP est constitué du système nerveux somatique (il contrôle les mouvements volontaires du corps, comme la marche) et du système nerveux autonome (il contrôle les fonctions involontaires du corps, comme la respiration et la digestion). Le système nerveux autonome se divise davantage en système nerveux sympathique (il prépare le corps à agir) et en système nerveux parasympathique (il contrôle diverses activités quand le corps est au repos).
Réseau de cellules dispersées dans tout le corps dont la structure ressemble à celle des cellules nerveuses (neurones) et qui produisent des hormones comme les cellules endocrines. Les cellules neuroendocrines reçoivent des messages (signaux électriques ou chimiques) du système nerveux et y réagissent en fabriquant des hormones. Le système neuroendocrinien est constitué du système neuroendocrinien diffus (cellules neuroendocrines et organes neuroendocriniens dans différentes régions du corps) et du système endocrinien (hypophyse, épiphyse, glandes parathyroïdes, glandes surrénales, glande thyroïde, îlots pancréatiques et ovaires ou testicules).
Voir triiodothyronine.
Voir thyroxine.
Fréquence cardiaque anormalement élevée, plus précisément une fréquence de plus de 100 battements par minute chez l’adulte.
Voir tomodensitométrie (TDM).
Voir tomodensitométrie (TDM).
Voir tomodensitométrie (TDM).
Technique de laboratoire au cours de laquelle des fragments d’ADN sont retirés d’un ou de plusieurs organismes et sont ressoudés (recombinés) à l’ADN d’une cellule hôte. L’ADN artificiel ainsi créé est appelé ADN recombiné. L’ADN détermine le type de protéine produite par une cellule. Lorsqu’un ADN recombiné est inséré dans une cellule hôte, il y a modification de la protéine produite. L’ADN recombiné sert à produire des hormones comme l’insuline et la somatostatine, des protéines comme l’interféron et bien d’autres nouveaux médicaments. Cette technique est aussi appelée épissage, génie génétique ou modification génétique.
Toute substance susceptible de causer des anomalies congénitales (anomalies présentes à la naissance), y compris certains produits chimiques, des médicaments, des rayonnements et aussi des infections.
Tumeur qui prend naissance dans les cellules germinales (spermatozoïdes chez l’homme et ovules chez la femme) et qui peut contenir différents types de tissu, comme du tissu musculaire, du tissu osseux et des cheveux. Les tératomes peuvent être non cancéreux (bénins) ou cancéreux (malins). Ils se développent le plus souvent dans les ovaires, dans les testicules ou à la partie inférieure du dos ou au coccyx chez les enfants.
Test utilisé pour évaluer jusqu’à quel point les poumons sont efficaces, en mesurant entre autres la quantité d’air que les poumons peuvent contenir, la rapidité à laquelle l’air est inspiré et expiré ainsi que la quantité d’oxygène inhalée et la quantité de gaz carbonique expulsée. Le test de la fonction respiratoire est aussi appelé exploration fonctionnelle respiratoire.
Organe situé au centre de l’encéphale qui transmet l’information entre le cerveau et le système nerveux au reste du corps.
Groupe de troubles génétiques qui causent une diminution de la production d'hémoglobine (protéine présente dans les globules rouges qui transporte l'oxygène) et qui peuvent entraîner une anémie
Traitement à base de substances naturelles ou synthétiques qui changent la manière dont les cellules se comportent. Les thérapies biologiques peuvent interrompre la croissance de cellules spécifiques, bloquer la libération d'hormones ou renforcer le système immunitaire. Les thérapies biologiques sont utilisées pour combattre le cancer ou atténuer les effets secondaires de certains traitements du cancer. Ce traitement est aussi appelé biothérapie ou modificateurs de la réponse biologique (MRB).
Tout traitement, toute pratique ou tout produit qui n’est pas considéré comme faisant partie d’un traitement classique (soit le traitement actuellement approuvé et largement utilisé), mais qui est administré en même temps que le traitement classique afin d’atténuer les symptômes, d’améliorer l’état de santé général ainsi que le sentiment de bien-être de la personne. Les thérapies complémentaires peuvent aider la personne à faire face à la maladie, à son traitement ou aux effets secondaires, plutôt que de traiter la maladie même. Une personne atteinte d’un cancer, par exemple, peut avoir recours à la phytothérapie pour atténuer les effets secondaires de la chimiothérapie.
Traitement ayant pour effet de changer un gène. Les gènes responsables d’une maladie sont réparés ou bien un gène défectueux est remplacé par un gène normal afin d’aider le corps à lutter contre diverses maladies, y compris le cancer. En thérapie génique, on utilise des virus ou des liposomes pour transporter le gène réparé ou le gène normal vers les cellules ciblées.
Tout traitement ou produit employé au lieu du traitement classique (soit le traitement actuellement accepté et largement utilisé). Il n'est pas prouvé scientifiquement que les thérapies parallèles sont sûres et efficaces. La thérapie parallèle est aussi appelée thérapie non traditionnelle.
Traitement qui consiste à administrer des médicaments qui deviennent actifs lorsqu’ils sont exposés à la lumière (photosensibilisants). Au cours de la TPD, le photosensibilisant est appliqué sur la peau ou injecté dans une veine et les cellules cancéreuses absorbent cette substance. Après une certaine période, les cellules cancéreuses sont exposées à la lumière, ce qui active le photosensibilisant et détruit les cellules cancéreuses. La thérapie photodynamique est aussi appelée photochimiothérapie, photoirradiation et photothérapie.
Voir traitement de première intention.
Voir traitement de deuxième intention.
Traitement qui consiste à administrer une substance qui voyage par les vaisseaux sanguins pour atteindre les cellules du corps tout entier. La thérapie systémique peut être administrée par voie orale ou par injection intraveineuse ou intramusculaire. La thérapie systémique est aussi appelée traitement systémique.
Procédé lors duquel on enregistre la chaleur émise par différentes parties du corps. Une caméra à infrarouges permet de mesurer et de visualiser les variations de chaleur. Certaines entreprises offrent la thermographie comme alternative ou complément à l’imagerie médicale, dont la mammographie. La thermographie ne s’est pas révélée efficace comme outil d’imagerie médicale dans le cas du cancer. L’image produite au moyen de ce procédé est appelée thermogramme.
Intervention qui consiste à insérer une aiguille creuse à travers la peau et entre les côtes jusque dans la cavité pleurale (espace entre les poumons et la paroi de la cage thoracique) afin de retirer du liquide. Les médecins peuvent avoir recours à la thoracentèse pour prélever du liquide qui sera examiné au microscope ou pour réduire une accumulation de liquide dans la cavité pleurale.
Intervention qui consiste à utiliser un endoscope (un instrument mince semblable à un tube muni d’une source lumineuse et d’une lentille) pour examiner ou traiter des organes à l’intérieur de la cage thoracique (poitrine). Cette technique peut servir à prélever des cellules, des tissus ou de petits échantillons d’organes à l’intérieur de la cage thoracique pour les examiner au microscope. Le type d’endoscope utilisé lors de cette intervention est appelé thoracoscope.
Technique qui consiste à séparer et à extraire, à l’aide d’un appareil spécial appelé appareil d’aphérèse, les plaquettes (cellules sanguines responsables de la coagulation) contenues dans un prélèvement sanguin. Le sang restant est ensuite redonné à la personne. La thrombocytaphérèse est utilisée pour diminuer le nombre de plaquettes chez les gens atteints de thrombocytose (augmentation du nombre de plaquettes). Elle peut aussi servir à recueillir des plaquettes d’un donneur en vue de traiter une personne qui a un nombre insuffisant de plaquettes ou qui souffre d’un trouble de la coagulation. Cette technique est aussi appelée thrombophérèse.
Voir plaquette.
Voir thrombocytose.
Réduction du nombre de plaquettes (cellules sanguines qui sont responsables de la coagulation). La thrombocytopénie peut être causée par certaines maladies, y compris le cancer. Elle peut aussi être un effet secondaire de certains traitements du cancer, comme la chimiothérapie et la radiothérapie.
Formation ou présence d’un caillot sanguin (thrombus) dans un vaisseau sanguin.
Présence d’un caillot sanguin (thrombus) dans une grosse veine, en particulier dans les régions de la jambe ou du bassin.
Tumeur qui prend naissance dans le thymus. Les thymomes sont habituellement non cancéreux (bénins) et deviennent rarement cancéreux (malins).
Petite glande située au centre du thorax, derrière le sternum, où les lymphocytes (type de globule blanc qui combat les germes, les substances étrangères ou les cellules cancéreuses) mûrissent, se multiplient et deviennent des lymphocytes T.
Hormone qui favorise la croissance de la thyroïde et la production d’hormones (y compris la thyroxine et la triiodothyronine) par la thyroïde. La thyréostimuline est sécrétée par l’hypophyse. La thyréostimuline est aussi appelée thyrotropine.
Protéine synthétisée dans la thyroïde (glande qui fabrique et libère des hormones participant à la croissance et au métabolisme) qui sert à produire les hormones thyroïdiennes. La thyroglobuline peut aussi servir de marqueur tumoral pour détecter un cancer de la thyroïde ou pour évaluer le degré d’efficacité du traitement d’une personne.
Ablation chirurgicale d’une partie ou de la totalité de la glande thyroïde.
Maladie auto-immune qui affecte la glande thyroïde et qui cause l’hypothyroïdie (diminution de la fonction thyroïdienne). Les symptômes sont la fatigue, la douleur légère, la constipation, la sécheresse de la peau et la dépression. La thyroïdite de Hashimoto est associée à un risque accru de développer un cancer de la thyroïde. On l’appelle aussi maladie de Hashimoto ou thyroïdite chronique de Hashimoto.
Hormone qui aide à la régulation de la croissance et du métabolisme. La thyroxine est la principale hormone produite par la thyroïde où elle est stockée sous la forme de thyroglobuline (Tg). Elle peut aussi être fabriquée en laboratoire. La thyroxine est aussi appelée hormone thyroïdienne ou T4.
Type spécialisé de tissu qui entoure et soutient divers organes, structures et autres tissus du corps. Le tissu conjonctif comprend le sang, les os, le cartilage et la graisse.
Tissus mous dans le corps, différents des os et du cartilage. Les tissus mous comprennent les muscles, la graisse, le tissu fibreux, les vaisseaux sanguins et autres tissus qui soutiennent les structures et les organes du corps.
Couche inférieure de la peau, sous le derme, qui est constituée de cellules graisseuses.
Terme qui désigne tout ce qui est relatif à une région particulière du corps, principalement la peau, ou ce qui est appliqué sur cette région ou qui affecte cette région. Un médicament topique est appliqué sur une certaine partie de la peau et vise à guérir seulement cette région, par exemple.
Voir thérapie photodynamique (TPD).
Traitement au moyen de médicaments qui stoppent la production ou bloquent l’action des androgènes (hormones sexuelles mâles). Le traitement anti-androgénique peut être utilisé pour traiter le cancer de la prostate.
Traitement à base de médicaments qui interrompent la production ou bloquent l'action de l’oestrogène (hormone sexuelle femelle). Un traitement anti-oestrogénique peut être utilisé pour traiter le cancer du sein.
Traitement ayant recours au matériel génétique synthétique, qui peut ralentir ou interrompre la croissance des cellules.
Traitement à base d’un anticorps qui s’attaque aux cellules cancéreuses. Le traitement aux anticorps peut détruire des cellules tumorales spécifiques ou inciter le système immunitaire à tuer ces cellules.
Traitement à base de médicaments qui interrompent la production des cytokines ou en bloquent les effets. Le traitement aux anticytokines est un type d’immunothérapie qui réduit l’inflammation et qui ralentit la croissance et la propagation de certaines tumeurs.
Traitement qui consiste à utiliser des médicaments ou d’autres substances pour s’attaquer à des molécules particulières (habituellement des protéines) qui sont responsables de la croissance des cellules cancéreuses, tout en limitant les dommages causés aux cellules normales.
Traitement constitué de 2 types de traitement ou plus, comme une chimiothérapie et une radiothérapie, qui sont administrés en même temps. On dit aussi thérapie concomitante.
Traitement qui inclut le recours à plus d’un traitement (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, thérapie biologique ou hormonothérapie) de manière simultanée. Le traitement d’association est aussi appelé approche thérapeutique combinée.
Traitement administré pour soigner une affection ou une maladie (comme un cancer) lorsque le traitement de première intention (le premier traitement ou le traitement standard) et le traitement de deuxième intention (traitement subséquent) ne sont pas efficaces ou cessent d'être efficaces.
Un traitement de troisième ligne contre le cancer est utilisé si le traitement de deuxième ligne n'a pas l'effet escompté ou n'est pas bien toléré par le patient. Souvent, le traitement de troisième ligne ne vise plus à guérir la maladie, mais à améliorer la qualité de vie.
Le premier d’une série de traitements. Le traitement qui suit le traitement d’induction peut être une version plus intense du premier type de traitement ou il peut être un autre type de traitement .
Voir traitement de consolidation.
Voir hormonothérapie. Thérapie non traditionnelle. Voir thérapie parallèle.
Voir curiethérapie.
Voir curiethérapie.
Traitement qui consiste à tenter de bloquer les facteurs de croissance afin d’empêcher la croissance des cellules cancéreuses. Les facteurs de croissance sont naturellement présents dans le corps. Certaines cellules cancéreuses peuvent les utiliser pour favoriser leur propre croissance.
Traitement au moyen de médicaments qui stoppent la production ou bloquent l’action de certains enzymes dans le corps.
Appareil ou sonde qui transmet et reçoit des ultrasons.
Méthode d’examen qui consiste à diriger un faisceau de lumière intense à travers des tissus, un organe ou une cavité internes.
Difficulté à ouvrir la mâchoire ou incapacité d’ouvrir complètement la bouche. Le trismus peut être un symptôme du cancer ou un effet secondaire de certains traitements du cancer, dont la chirurgie et la radiothérapie.
Anomalie faisant en sorte que la cellule contient trois exemplaires d’un chromosome plutôt que la paire normale de chromosomes. Le syndrome de Down, par exemple, est causé par la présence d’un chromosome 21 additionnel (trisomie 21).
Conduit par lequel les ovules sont acheminés des ovaires jusqu’à l’utérus (matrice). Les trompes de Fallope sont aussi appelées trompes utérines.
Tumeur cancéreuse (maligne) qui peut envahir et détruire les tissus avoisinants et se propager (former des métastases) à d’autres parties du corps.
Tumeur ovarienne qui est causée par la propagation (formation de métastases) d’un cancer de l’estomac
Tumeur cancéreuse (maligne) qui prend naissance dans le rein. Les tumeurs de Wilms se manifestent le plus souvent chez les jeunes enfants. La tumeur de Wilms est aussi appelée néphroblastome.
Tumeur composée de plusieurs types de tissus ou de cellules. Les tumeurs mixtes peuvent être non cancéreuses (bénignes) ou cancéreuses (malignes).
Tumeur qui prend naissance dans le système neuroendocrinien. Les tumeurs neuroendocrines peuvent être non cancéreuses (bénignes) ou cancéreuses (malignes). La tumeur neuroendocrine est aussi appelée tumeur carcinoïde.
Intervention chirurgicale permettant d’enlever une masse ou une tumeur au sein ainsi qu’une très petite marge de tissu sain qui l'entoure. La tumorectomie est un type de chirurgie mammaire conservatrice.
Parole produite quand on avale de l’air et qu’on l’expulse par l’œsophage (tube par lequel la nourriture passe du pharynx, ou gorge, à l’estomac) dans la bouche afin de produire des sons. Les personnes ayant subi une laryngectomie (chirurgie pour enlever en partie ou en totalité le larynx, soit l’organe de la parole) peuvent faire l’apprentissage de la voix œsophagienne.
Voir virus du papillome humain (VPH).
Intervention chirurgicale permettant d’enlever la vulve en partie ou en totalité.
La forme radioactive de l’yttrium (yttrium-90) est utilisée en radiothérapie et dans certains types dethérapie biologique.
Lésions cutanées douloureuses semblables à des ampoules qui sont présentes habituellement sur un côté du corps et qui sont causées par la réactivation du virus varicelle-zona. Le zona est aussi appelé herpès zoster.